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Actualités - CHRONOLOGIES

Salon - Coup d’envoi de la 8e édition de Horeca - L’industrie des hôtels de grande qualité est entravée - par l’absence d’un tourisme international

La huitième édition de Horeca, le rendez-vous annuel de l’industrie hôtelière au Moyen-Orient a ouvert ses portes mardi soir au Beirut Hall, à Sin el-Fil, en présence du ministre du Tourisme Karam Karam représentant le chef de l’État. Le coup d’envoi du salon a été marqué par une table ronde sur la stratégie de développement du secteur hôtelier au Liban. Les différents intervenants ont mis l’accent sur le fait que l’industrie du tourisme au Liban ne peut s’améliorer sans une stabilité politique dans la région. Il est difficile de convaincre les touristes occidentaux de fermer l’oeil sur ce qui se passe à nos frontières. Cependant, l’avenir de ce secteur serait brillant, le Liban étant un trait d’union entre l’Orient et l’Occident. Aujourd’hui au Liban, l’industrie des hôtels de grande qualité est entravée par l’absence d’un tourisme international. La réouverture à Beyrouth du Phoenicia et du Vendôme Intercontinental, il y a près de deux ans, a marqué la renaissance du tourisme au Liban qui devrait paver la voie au tourisme international. «La stratégie de construction des hôtels au Liban ne devrait en aucun cas se faire en masse. Le Liban est plutôt un pays de tourisme individuel et de groupes spécialisés sous leurs différentes formes (tourisme d’affaires, culturel-saisonnier...). Nous avons besoin incontestablement de deux éléments : une pyramide ascendante d’hôtels couvrant les différents besoins de ce tourisme et une main-d’oeuvre et des cadres qualifiés», a affirmé M. Pierre Achkar, président du syndicat des propriétaires d’hôtels soulignant par ailleurs que le Liban vise des individus et des groupes limités et bien choisis et la construction des hôtels devrait évoluer en fonction de ce choix. «La stratégie de développement hôtelier se résume en deux mots : service de qualité et ce quelle que soit la place de l’hôtel dans cette pyramide ascendante», a-t-il dit. Pour M. François Chopinet, vice-président régional pour les opérations de Bass Hotels & Resorts «le Liban est une destination privilégiée pour le tourisme de convention et de conférence. Avec son infrastructure hôtelière actuelle, Beyrouth n’est en mesure que d’abriter des conventions locales et régionales. Pratiquement, il n’existe à l’heure actuelle sur le marché que le Phoenicia pour un tourisme de convention. Pour l’avenir, il est indispensable de prévoir des hôtels de grande qualité pour satisfaire la demande. Et la construction de centres de conférence d’une capacité de 3 000 à 5 000 participants est impérative», a ajouté M. Chopinet. «La promotion du Liban, de son tourisme et de son économie ne peut se faire en l’absence de la définition claire d’une identité nationale de communication. Une identité de communication qui ferait la promotion du Liban en tant que nation ainsi que des rêves et des ambitions de tous les citoyens», a fait valoir M. Ramzi Najjear, directeur de Saatchi & Saatchi. .
La huitième édition de Horeca, le rendez-vous annuel de l’industrie hôtelière au Moyen-Orient a ouvert ses portes mardi soir au Beirut Hall, à Sin el-Fil, en présence du ministre du Tourisme Karam Karam représentant le chef de l’État. Le coup d’envoi du salon a été marqué par une table ronde sur la stratégie de développement du secteur hôtelier au Liban. Les...