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Actualités - REPORTAGES

Les mesures prises au Liban

Le Dr Mansour Kassab, président de l’Association des vétérinaires au Liban, estime que pour lutter contre l’ESB, il faudrait commencer par interdire totalement la fabrication des farines ainsi que les importations des farines animales en provenance d’Angleterre. Il faudrait, de plus, établir des normes d’importation qui permettraient d’éliminer l’entrée des animaux atteints et des tissus infectants au Liban. Actuellement, tout bovin de plus de 6 mois et né avant l’interdiction effective de l’alimentation par les farines animales (c’est-à-dire avant l’année 1998) est éliminé des importations, de même que l’encéphale, les yeux, la moelle épinière et les iléons des animaux. En outre, les bovins de plus de 6 mois et provenant de pays à forte incidence pour l’ESB (Angleterre, Portugal, Suisse) sont interdits d’importation au Liban. Les bovins dont l’importation est autorisée proviennent de pays à faible taux d’incidence. Ils sont âgés de moins de 24 mois et sont dotés d’un numéro d’identification, de documents d’identité et d’un passeport. Tous proviennent de cheptels non contaminés par l’ESB. Les farines animales ont été interdites au Liban dès 1994. De plus, l’ESB est actuellement une maladie qui doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire chez les ruminants. Au niveau local, tous les vétérinaires ont été formés pour reconnaître la maladie. Il reste cependant beaucoup à faire au niveau des abattoirs.
Le Dr Mansour Kassab, président de l’Association des vétérinaires au Liban, estime que pour lutter contre l’ESB, il faudrait commencer par interdire totalement la fabrication des farines ainsi que les importations des farines animales en provenance d’Angleterre. Il faudrait, de plus, établir des normes d’importation qui permettraient d’éliminer l’entrée des animaux...