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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Un colloque exceptionnel pour un sujet qui ne l’est pas moins : « Mémoire pour l’avenir »

Mémoire pour l’avenir... Impossible de commencer sans tirer un grand coup de chapeau à Amal Makarem, l’organisatrice de ce colloque exceptionnel à plusieurs titres. Exceptionnel par son sujet, par les thèmes qui y seront abordés et surtout par le nom et le renom des intervenants qui y ont été conviés et qui, pour la plupart, répondront présents aujourd’hui vendredi 30 et demain samedi 31 mars 2001 à Beyrouth, dans les salles de l’Escwa. Un colloque qui a été organisé, dans le cadre d’un projet de création d’un centre pour le travail de mémoire, par le comité préparatoire de ce centre, qui comprend entre autres, outre Amal Makarem, le sociologue Ahmed Beydoun. Mémoire pour l’avenir bénéficie du soutien du ministère suisse des Affaires étrangères – département des droits de l’homme – représenté par l’ambassadeur helvète à Beyrouth Jürg Streuli, et se tiendra en présence du ministre de la Culture chargé de la francophonie Ghassan Salamé. Son but ? Soulever le problème de la mémoire collective de la guerre du Liban et répondre à deux questions : Faut-il se souvenir ? Pourquoi ? Et comment rendre la mémoire salutaire ? Des personnalités de compétences diverses ont été invitées d’Europe, d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Le colloque s’ouvre aujourd’hui à 9h30, par les allocutions d’Amal Makarem, de Jürg Streuli et de Ghassan Salamé. Trois séances de travail et un débat émailleront la journée. Pour la première, Mémoire et histoire, présidée par Ahmed Beydoun : les interventions de l’historien français Pierre Vidal-Naquet – Notes sur le combat anticolonial –, l’écrivain algérien Jamaleddine Bencheikh – Pour une mémoire agissante contre la falsification de l’histoire – et l’historien libanais Kamal Salibi – Réflexions sur l’écriture de l’histoire de la guerre du Liban. Pour la seconde, Travail de mémoire : expériences contemporaines, présidée par Jamaleddine Bencheikh : celles du psychologue sud-africain Paul Haupt – Entre mémoire et espoir, le rôle de la mémoire dans le processus de la commission Vérité et Réconciliation –, le dramaturge chilien Marco Antonio de la Parra (qui s’est en principe décommandé) – Expérience de la mémoire collective au Chili –, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop – Rwanda, la fiction au service de la mémoire – et l’historienne allemande Susanne Willems – Expérience allemande : mémoires irréconciliables et réunification. La troisième, Une mémoire en crise : le cas du Liban, sera présidée par le juriste français Antoine Garapon et comprendra notamment l’intervention de l’écrivain libanais Talal Husseini : La mémoire du pacte.
Mémoire pour l’avenir... Impossible de commencer sans tirer un grand coup de chapeau à Amal Makarem, l’organisatrice de ce colloque exceptionnel à plusieurs titres. Exceptionnel par son sujet, par les thèmes qui y seront abordés et surtout par le nom et le renom des intervenants qui y ont été conviés et qui, pour la plupart, répondront présents aujourd’hui vendredi 30...