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Actualités - CHRONOLOGIES

NOUVELLE PARUTION - Des cahiers littéraires et artistiques lancés par Alain Tasso - « Péristyles » : un espace d’expression littéraire et artistique

Le poète et peintre libanais Alain Tasso a présenté, au cours d’une conférence de presse tenue à l’amphithéâtre du Campus des sciences humaines de l’USJ, les cahiers littéraires et artistiques semestriels qu’il vient de fonder. Baptisés Péristyles, ces cahiers, dont le premier numéro vient de paraître, se démarquent totalement des publications existantes sur le marché local. Ces ouvrages réunissent des textes d’auteurs libanais et internationaux (poètes, critiques, essayistes) et des illustrations d’artistes, sélectionnés avec soin par des conseillers spécialisés (dont le critique d’art Joseph Tarrab). «Le but de ces cahiers est simple et ambitieux : servir de moyens d’expression à la nouvelle littérature libanaise et favoriser, par là même, la renaissance des lettres (et des arts) au Liban», indique Alain Tasso. C’est à ce titre que le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph, M. Jarjoura Hardane, a tenu à associer la faculté au lancement de Péristyles. D’autant que le poète est un des intervenants réguliers de l’Institut d’études scéniques audio-visuelles et cinématographiques ainsi que de l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth. Dans son mot de présentation, le doyen a signalé qu’«à une époque où les points d’interrogation de tout ordre se multiplient, il est réconfortant d’assister à la naissance de projets prometteurs exprimant la détermination de continuer à exister et de ne pas mettre en doute ses appartenances, et exaltant la joie de vivre, de rêver et d’écrire des poèmes». Il a par ailleurs relevé deux traits dans l’œuvre d’Alain Tasso : «Le premier c’est la passion pour la langue. En l’écoutant, en le lisant, je ne peux m’empêcher de me rappeler ce que disait un linguiste contemporain : “Une patrie, c’est d’abord une langue”. Oui Alain Tasso est citoyen de cette patrie-là. Le deuxième trait c’est la polyvalence de l’auteur, poète et peintre à la fois, aux œuvres similaires à un bouquet de longueurs d’ondes». Remerciant l’équipe de la faculté pour son soutien, Alain Tasso a qualifié cette enceinte «d’un des derniers lieux de combat pour la culture de notre cher pays». C’est avec une fierté, légitime et non dissimulée, que le poète a présenté Péristyles. «Il y a quelques années, je décidai de créer une collection “Les blés d’or” pour réunir tous mes écrits. J’ai ensuite jugé opportun et utile d’inviter dans ma première collection des amis afin qu’ils puissent intervenir à travers leurs ouvrages respectifs. Plusieurs sous-collections me semblaient nécessaires. Ainsi naissait “estetica” en septembre 2000. Il était temps que des cahiers de ce genre voient le jour. C’est désormais chose faite. Je me suis fixé pour objectif de défendre et d’illustrer la langue française dans sa forme la plus pure et la plus littéraire», soutient Alain Tasso. Non seulement la langue, mais aussi toutes les valeurs de civilisation et d’humanité qui y sont attachées, et qui sont, dans cette période de reconstruction de notre pays, d’autant plus nécessaires. Nous rechercherons les auteurs qui écrivent la langue la plus pure (…). Nous donnerons espace et voix à tous les auteurs dont le sérieux et la modernité sont occultés, exclus même, par la culture de masse. Les cahiers accueilleront des Libanais, mais ils ouvrent largement leurs pages à la culture internationale, – particulièrement à l’occasion de dossiers consacrés à telle littérature d’Europe ou d’ailleurs». Florilège qualitatif Ces dossiers thématiques verront le jour à partir de la deuxième publication. Le premier concernera la poésie roumaine. «Les cahiers accorderont une place essentielle à l’art plastique, poursuit M. Tasso, et cela non dans l’intention frivole d’ “illustrer”, d’orner et d’agrémenter les textes, mais dans une perspective radicale (…) de communication dialectique et de montage poético-visuel pertinent et révélateur». Au sommaire de ce premier numéro, aux côtés d’auteurs reconnus en Europe, comme Gérard Augustin, Gavin Bowd, Juan Ramon Jiménez (Prix Nobel de littérature 1956) ou Gisèle Vanhese, figure un florilège de voix libanaises de qualité : Joseph Tarrab, Jad Hatem, Antoine Boulad, Michel Cassir, Mira et Violaine Prince, ainsi que les plasticiens Rita Awn et Charles Khoury. Enfin, il faut ajouter que ce «bel ouvrage» a besoin du soutien des lecteurs, bibliothécaires, etc., sans la contribution desquels il ne pourrait être mené à bien. À bon «lecteur» salut !
Le poète et peintre libanais Alain Tasso a présenté, au cours d’une conférence de presse tenue à l’amphithéâtre du Campus des sciences humaines de l’USJ, les cahiers littéraires et artistiques semestriels qu’il vient de fonder. Baptisés Péristyles, ces cahiers, dont le premier numéro vient de paraître, se démarquent totalement des publications existantes sur le...