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Actualités - CHRONOLOGIES

Audiovisuel - Des pourparlers pour régler - les différends à la LBCI

Pierre Daher, PDG de la LBCI, n’aura pas eu le temps de savourer sa victoire. Lui qui a gagné lundi en première instance la partie face à deux des actionnaires de la chaîne, les ministres et députés Sleimane Frangié et Issam Fraès – qui ont décidé d’interjeter appel –, doit faire face à la présence, depuis près de 48 heures, de l’armée dans les locaux de la chaîne qu’il dirige. Le nombre de soldats au siège de la LBCI a augmenté hier. Les militaires, avec leurs camions, jeeps, véhicules de transport de troupes (VTT), encerclent toujours le siège de la chaîne. Alors que, lundi, ils avaient perquisitionné les lieux et que quatre soldats armés montaient la garde dans chaque étage de l’immeuble, le nombre de soldats présents hier sur les lieux a pratiquement doublé. Les militaires gardent désormais chaque entrée de bureau, les paliers et les escaliers de l’immeuble. Au niveau du barrage qu’ils ont installé lundi dernier, les militaires continuent de fouiller les véhicules qui arrivent et quittent le périmètre de la LBCI et de vérifier les papiers d’identité des employés. La direction d’orientation de l’armée libanaise s’est abstenue de répondre aux questions de L’Orient-Le Jour. Les responsables en charge du dossier étaient «injoignables», a-t-on dit. «Nous en sommes toujours au statu quo de lundi dernier, tout est calme et il n’y a rien à signaler», s’est-on contenté de souligner. À l’entrée du bâtiment de la chaîne, les personnes chargées par M. Frangié de la sécurité et à qui il avait été demandé lundi par la direction de rentrer chez elles n’ont pas encore quitté les lieux. Depuis 48 heures, les 24 personnes nommées en 1998 poursuivent leur travail par rotation. Hier, les pourparlers se sont poursuivis entre les parties en conflit afin de régler les problèmes auxquels fait face la direction de la chaîne, notamment la présence de l’armée libanaise dans les locaux d’une télévision privée et celle des employés refusant de reconnaître l’autorité du PDG. Évaluant la situation à la LBCI, le secrétaire général de la Fédération des ligues chrétiennes Habib Frem a souligné que la station «fait partie de l’histoire contemporaine, de la mémoire collective et de la conscience du pays». «Le Liban ne compte pas perdre la LBCI», a-t-il dit.
Pierre Daher, PDG de la LBCI, n’aura pas eu le temps de savourer sa victoire. Lui qui a gagné lundi en première instance la partie face à deux des actionnaires de la chaîne, les ministres et députés Sleimane Frangié et Issam Fraès – qui ont décidé d’interjeter appel –, doit faire face à la présence, depuis près de 48 heures, de l’armée dans les locaux de la...