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Actualités - CHRONOLOGIES

CORRESPONDANCE - Direction l’Égypte tous azimuts - Suivez un guide de choix - nommé Nermine Fahmy

WASHINGTON-Irène MOSALLI Qu’y a t-il de commun entre le pays du Soleil levant et celui des pyramides ? Ces deux pays ont en commun cet art qu’André Malraux considérait celui de la «métamorphose» et non celui de «l’immortalité». Une mutation parfaitement réalisée par un créateur de bijoux japonais, Kazuo Ogawa, qui a magnifiquement interprété l’Égypte à travers une collection d’accessoires et d’objets qui ont été présentés à Washington, dans le cadre d’une série d’activités culturelles organisées depuis l’an dernier par Mme Nermine Fahmy, épouse de l’ambassadeur d’Égypte à Washington, M. Nabil Fahmy. Un show intitulé «Queens of Egypt : Jewelry extravaganza», que l’on a dit digne de Broadway, avait servi d’écrin à ces bijoux portés par des mannequins danseurs et danseuses qui ont évolué dans des atours spectaculaires sur tous les rythmes (antiques, folkloriques et modernes) qu’a connus et que connaît l’Égypte. Cette visualisation des divers visages de l’Égypte, restitués par un talent extrême-oriental, représente bien le but que poursuit Nermine Fahmy à travers le programme culturel qu’elle met elle-même au point. À savoir, faire connaître non seulement le legs pharaonique mais aussi ceux gréco-romain, copte et islamique de même que les courants actuels. À noter que c’est avec sa collaboration que le désigner japonais avait été puiser son inspiration (dans les sites et les ateliers d’artisanat), pour exprimer une contrée qui lui était étrangère. Pour elle donc, beaucoup de pain sur la planche, en plus des obligations diplomatiques. Mais c’est avec calme, sérénité et élégance qu’elle aborde cette tâche qui l’enthousiasme et qu’elle a choisi d’assumer, forte d’un solide bagage dans ce domaine. À noter aussi que l’ambassadeur et son épouse ont trois enfants : Inge (23 ans), Chérine (21 ans) et Ismaïl (18 ans). Pour Nermine Fahmy, tout a commencé au Caire alors que son époux (le fils de l’ancien ministre des Affaires étrangères Ismaïl Fahmy) était conseiller du ministre des Affaires étrangères, M. Amer Moussa, dans les années 90. Elle avait fréquenté la faculté de Helwan (pour les études touristiques) et avait obtenu une licence de guide. Ce qui lui avait permis de travailler en free-lance, effectuant des périples de sept à dix jours : elle faisait faire la tournée du Caire en trois jours et celle de la Haute-Égypte en quatre jours. En 1997, elle part au Japon où son mari est nommé ambassadeur. Une mission qui durera deux ans. Et qu’elle mettra à profit, après les incidents de Louxor (printemps 1997), pour replacer son pays sur la carte touristique du monde. Et cela, à force de conférences, de causeries et d’expositions. Suit, dès octobre 1999, pour son mari, le poste d’ambassadeur à Washington. Et elle, le plus naturellement du monde, continue sur sa lancée, visant cette fois à susciter l’intérêt des Américains aux diverses strates de son pays. Pour ce faire, elle institue les «Mardis culturels» ou des rendez-vous réguliers tous les premiers mardis du mois. Elle donne des causeries et fait appel à des spécialistes dans divers domaines. Les sujets vont «D’un coup d’œil sur l’Égypte antique» à une exposition de «Tapis de Kerdassa», en passant par «l’Histoire et l’évolution du Nil, L’art et le commerce dans le cinéma égyptien», la présentation de Michel Goldman, auteur d’un excellent documentaire filmé sur «Oum Koulsoum», «La poterie orientale». Par ailleurs, Nermine Fahmy anime souvent des rencontres avec des classes scolaires désireuses de découvrir l’Égypte. Elle fait également partie de plusieurs associations américaines qui patronnent des activités culturelles. Au cours du dernier «mardi» consacré au Sinaï, on a pu découvrir les «Hammam pharaon», ces sources thermales où allaient se relaxer les rois, tout en apprenant les secrets de la chasse avec les nomades du Sinaï. Ils avaient gardé secret ce lieu où ils venaient se reposer, se divertir et aussi s’exercer au combat.
WASHINGTON-Irène MOSALLI Qu’y a t-il de commun entre le pays du Soleil levant et celui des pyramides ? Ces deux pays ont en commun cet art qu’André Malraux considérait celui de la «métamorphose» et non celui de «l’immortalité». Une mutation parfaitement réalisée par un créateur de bijoux japonais, Kazuo Ogawa, qui a magnifiquement interprété l’Égypte à travers...