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Actualités - CHRONOLOGIES

Nikolai Demidenko : splendeurs - des répertoires baroque et romantique

Ce soir, 20h30, un programme fort en émotion et en «tragique», pour reprendre les termes de celui qui l’a conçu, Nikolai Demidenko. Pour sa seconde participation au festival (la première avait eu lieu en 1996), le pianiste, que la presse britannique, dithyrambique à son sujet, voit comme un «nouveau Rubinstein», a respecté le thème de l’année. «Je n’aime pas beaucoup cette idée», confie-t-il. Pourtant, les cinq œuvres choisies font rigoureusement partie de la délimitation Venise-Amsterdam : Liszt, «Légende n°2, S175 : Saint-François de Paul marchant sur les flots» ; le tandem Bach-Busoni pour une «Chaconne en ré mineur» ; Beethoven, «32 variations sur le même thème en do mineur» ; Mendelssohn, «Trois chansons sans paroles» et Schumann, «Études symphoniques, op.13» (première version). Un programme que le pianiste réorganisera pour la soirée, «selon ce que chaque œuvre a à dire». Nikolai Demidenko a fait ses études au conservatoire de Moscou. En 1976, il est médaillé du concours international de Montréal et en 1978 du concours Tchaïkovski en Russie. En 1985, il fait ses débuts à Londres dans l’orchestre radiosymphonique de Moscou. Depuis 1990, il est professeur à l’école Yehudi Menuhin. Il a obtenu la citoyenneté anglaise en 1995. Avec plus de 20 enregistrements à son actif, dont une majorité sur le label Hyperion, cet interprète rigoureux et passionné par le répertoire baroque et romantique affirme sans ambages que «la musique moderne est décidément trop cérébrale. Elle ne peut pas changer celui qui l’écoute». Il ajoute (venant d’une personnalité aussi exigeante que la sienne, c’est un véritable compliment) que «la qualité du public libanais est impressionnante» et «que l’émotion passe avec une grande facilité». Un éloge qui peut lui être largement renvoyé. Avis aux amateurs de «spiritualité forte» : une soirée à ne manquer sous
Ce soir, 20h30, un programme fort en émotion et en «tragique», pour reprendre les termes de celui qui l’a conçu, Nikolai Demidenko. Pour sa seconde participation au festival (la première avait eu lieu en 1996), le pianiste, que la presse britannique, dithyrambique à son sujet, voit comme un «nouveau Rubinstein», a respecté le thème de l’année. «Je n’aime pas beaucoup...