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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-rdcongo - Plusieurs Libanais tués à Kinshasa - en janvier

Plusieurs citoyens libanais, établis en République démocratique du Congo (RDC), ont été tués en janvier à Kinshasa après l’attentat qui a coûté la vie au président Laurent-Désiré Kabila, a annoncé mercredi le ministre congolais de la Justice, Mwenze Kongolo, dans une déclaration lue à la presse. «La mort tragique du chef de l’État a entraîné des réactions de violence ayant provoqué le décès de certaines personnes, dont quelques citoyens libanais» établis à Kinshasa, a ajouté M. Kongolo, sans préciser le nombre, ni les circonstances de la mort de ces personnes. Rappelons que onze ressortissants libanais avaient été portés disparus à Kinshasa après avoir été, selon une association congolaise de défense des droits de l’homme, «enlevés» à leur domicile quelques heures après l’attentat, le 16 janvier, qui avait coûté la vie au président Kabila. Et le directeur général des émigrés au palais Bustros Haytham Jomaa, a été dépêché hier à Kinshasa pour obtenir des informations sur le sort de ces disparus. Qualifiant la mort de ces personnes d’«événements regrettables», le ministre congolais de la Justice a ajouté que la commission d’enquête créée par le général Joseph Kabila, qui a succédé à son père le 26 janvier, «poursuit son travail» afin de déférer les coupables devant la justice. Cette commission avait initialement un mandat de 30 jours et aurait «dû remettre ce mercredi (hier) son rapport» au général-major Kabila, a rappelé M. Kongolo. Le chef de l’État a toutefois décidé de prolonger son travail d’un mois pour permettre «une meilleure finalisation de l’enquête. Et aussitôt que les conclusions de celle-ci lui seront soumises, le gouvernement s’engage à assurer des poursuites judiciaires et à soumettre les coupables à toute la rigueur de la loi, sans exception», a encore affirmé le ministre de la Justice. La disparition des onze ressortissants libanais et l’interpellation de plusieurs responsables civils et militaires ont alimenté nombre de rumeurs dans la capitale congolaise. Le ministre de la Justice a mis en garde «les colporteurs» de fausses nouvelles, les avertissant qu’ils s’exposeront «à la rigueur de la loi», tout en appelant la presse «à la sérénité». Et le 1er mars dernier, une des principales associations de défense des droits de l’homme de RDC, la Voix des sans voix (VSV), avait appelé le gouvernement à mettre un terme à ces rumeurs à propos des citoyens libanais en informant la population de leur sort.
Plusieurs citoyens libanais, établis en République démocratique du Congo (RDC), ont été tués en janvier à Kinshasa après l’attentat qui a coûté la vie au président Laurent-Désiré Kabila, a annoncé mercredi le ministre congolais de la Justice, Mwenze Kongolo, dans une déclaration lue à la presse. «La mort tragique du chef de l’État a entraîné des réactions de...