Plaidoyer contre le mazout

L’Assemblée libanaise pour l’environnement et le développement a salué hier «la réunion qui a eu lieu le 27 février entre les commissions parlementaires de l’Environnement et des Travaux et les représentants de la société civile, dans le but de discuter de ce problème très grave qu’est la pollution atmosphérique dans les villes, résultant du secteur du transport». L’Assemblée a fait remarquer que «le non-respect des lois est équivalent à la pollution», et qu’«il faut, comme l’a fait remarquer le président de notre organisation lors de la réunion, ouvrir une enquête sur l’importation illégale de milliers de moteurs à mazout pour voitures de tourisme». L’association a également évoqué dans son communiqué la nécessité de mieux contrôler les stations d’essence après les révélations par le président de la commission de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, sur certaines de ces stations qui mélangent le mazout avec des huiles usagées. D’autres informations ont également filtré sur une proportion de soufre dans le mazout rendu au Liban beaucoup plus élevée que celle internationalement admise. Enfin, l’assemblée a demandé au ministère de l’Intérieur de veiller à une meilleure application du code de la route afin de limiter les émissions nocives dans l’air.