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Actualités - CHRONOLOGIES

Intempéries - Trois pêcheurs blessés, villages et champs inondés au Akkar - La tempête fait de nouveaux dégâts

La vague d’intempéries qui a frappé le Liban ces derniers jours semble s’être estompée à partir d’hier après-midi, la zone de basse pression qui en est à l’origine prenant rapidement la direction de l’est, vers l’hinterland. Mais le risque de nouveaux orages localisés aujourd’hui et demain n’est pas à écarter, à en croire le bulletin du service météorologique de l’Aviation civile. Autant dire que ce n’est pas encore le printemps. En attendant, l’heure est aux bilans, après la nouvelle tempête qui a sévi hier sur l’ensemble du pays en matinée. Une tempête qui, il est vrai, était d’ampleur nettement plus faible que la précédente mais qui n’en a pas moins provoqué des dégâts, parfois considérables, comme au Akkar. Tout d’abord, à Abdé, sur le littoral de cette région, trois pêcheurs, Mahmoud Khaled Abbas, Khaled Mahmoud Taleb et Ahmad Abdel-Rahman Eid, ont été hospitalisés après avoir été blessés lors du naufrage de leur embarcation. Celle-ci a été emportée par les courants et s’est brisée sur les vagues de plusieurs mètres de hauteur qui frappaient la côte. Dix autres barques, avec une quarantaine de pêcheurs à bord, sont restés bloquées en mer durant plusieurs heures avant de pouvoir accoster. Ailleurs dans la plaine du Akkar, les fortes pluies ont provoqué la crue de plusieurs cours d’eau, dont le Nahr el-Kébir, ce qui a provoqué des inondations dans un certain nombre de localités et dans les champs cultivés. Dans certains villages, comme Sammakié, el-Arida, Knaissé et Massoudiyé, les eaux ont atteint dans certains cas un mètre de hauteur, pénétrant dans plusieurs habitations et noyant les cultures. Aucune évaluation chiffrée des dégâts n’était disponible hier, mais les habitants de la région ont réclamé des indemnisations de l’État. Plus près de Beyrouth, les intempéries ont provoqué, comme à l’accoutumée, des embouteillages monstres, notamment sur l’autoroute de Jounieh, entre Nahr el-Kalb et la bifurcation de Ghazir, en raison des inondations causées par la vétusté du système d’évacuation des eaux. La situation était similaire à Khaldé, où les mêmes causes ont produit les mêmes effets. Plusieurs voitures ont été noyées dans les énormes mares qui se sont rapidement formées sur les routes, alors que le nombre d’accidents de la circulation se multipliait sans que, jusqu’ici, il ne soit fait état de victimes. Des terrains agricoles ont été touchés dans d’autres régions du pays, y compris au Liban-Sud, notamment dans le caza de Nabatiyeh, où des dizaines d’arbres ont été déracinés.
La vague d’intempéries qui a frappé le Liban ces derniers jours semble s’être estompée à partir d’hier après-midi, la zone de basse pression qui en est à l’origine prenant rapidement la direction de l’est, vers l’hinterland. Mais le risque de nouveaux orages localisés aujourd’hui et demain n’est pas à écarter, à en croire le bulletin du service...