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Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - «La situation présente ne saurait durer. La paix vient » - Sfeir aux émigrés : «Vous pouvez beaucoup pour le Liban »

Quatrième étape de sa tournée aux États-Unis, le patriarche maronite était hier à Minneapolis (Minnesota), où résident 3 000 des 5 000 Américains d’origine libanaise de l’État, la plupart d’entre eux venus de Batroun et du Nord. La communauté libanaise possède dans la ville deux églises maronites, une église grecque-orthodoxe et une mosquée. C’est le nouvel évêque américain de Los Angeles, Mgr Robert Chahine, qui a accueilli le patriarche maronite à sa descente d’avion, par moins cinq degrés. Originaire de Minneapolis, Mgr Chahine a tenu à être présent parmi ses premiers paroissiens, en même temps que le père Charbel Maroun, curé de la paroisse de la ville et des dizaines de notables. Comme au cours des étapes précédentes, le temps fort de la visite du patriarche maronite était la messe et une réception organisée après l’office. La messe a été célébrée à 18 heures lundi (mardi 2 heures du matin heure de Beyrouth). Les évêques du lieu et le curé de la paroisse grecque-orthodoxe de Minneapolis, Mgr John Khoury, entouraient l’autel. Au premier rang de l’assemblée, John Nassif, principal donateur de l’église. L’homélie du patriarche a porté sur le «péché impardonnable contre l’Esprit-Saint». Au cours du dîner qui a suivi, et auquel participaient environ 500 convives, le père Charbel Maroun, Mgr Bob Chahine et le patriarche Sfeir se sont succédé au micro. Le père Maroun a souligné que la paroisse maronite de Minneapolis date de 1903, et que la première messe y a été célébrée le jour de la Saint-Maron. Le nouveau bâtiment, qui a coûté 5 millions de dollars, date de 1998. Un cours hebdomadaire d’arabe et des leçons de catéchisme, tous les dimanches, constituent les principales activités de la paroisse, qui se prépare à fonder un asile de vieillards. Comme il le fait partout à son passage, le patriarche devait encourager les personnes présentes à visiter leur pays d’origine, et ne pas ménager les efforts pour qu’il regagne sa pleine souveraineté et son indépendance. «Je sais que vous pouvez beaucoup faire auprès de vos représentants légaux, pour aider le Liban à sortir de sa crise, a dit le patriarche. Nous vous aimons, nous voulons vous voir au Liban. Je vous félicite d’avoir préservé votre foi et vos traditions maronites. Le Liban est la patrie de la liberté et sans liberté, le Liban n’a pas de raison d’être. La situation actuelle ne saurait durer. La paix vient. Je vous demande de prier pour le Liban». Le patriarche a ensuite remis à M. John Nassif la médaille patriarcale. Par ailleurs, au nom de la municipalité de Minneapolis, le lundi 19 février a été proclamé «journée du patriarche Sfeir».
Quatrième étape de sa tournée aux États-Unis, le patriarche maronite était hier à Minneapolis (Minnesota), où résident 3 000 des 5 000 Américains d’origine libanaise de l’État, la plupart d’entre eux venus de Batroun et du Nord. La communauté libanaise possède dans la ville deux églises maronites, une église grecque-orthodoxe et une mosquée. C’est le nouvel...