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Actualités - CHRONOLOGIES

Litige - Le secteur 5, une propriété publique - Solidere : « Le Saint-Georges n’a pas honoré ses engagements »

Le conflit vieux de sept ans qui oppose le Saint-Georges à Solidere et qui a fait déjà coulé beaucoup d’encre se poursuit. Hier, la société foncière privée responsable de la reconstruction du centre-ville a publié un communiqué accusant la Société des grands hôtels du Levant de «ne pas avoir honoré ses engagements vis-à-vis du gouvernement libanais». Rappelons que mardi dernier, des dizaines de bateaux de plaisance avaient quitté à la hâte la marina de l’hôtel après un avis émis par la direction des Transports. Dans son communiqué, Solidere relève que «le secteur 5, tout comme le reste de la marina, est une propriété publique que nul ne peut exploiter sans un accord conclu avec le gouvernement libanais». «Il est clair que la Société des grands hôtels du Levant veut profiter du secteur en violant la loi», accuse la société foncière privée, qui rappelle que «c’est Solidere qui a construit le nouveau port et qui a déboursé seule des millions de dollars à cet effet». Le texte précise que «l’hôtel Saint-Georges est construit sur un terrain dont une parcelle uniquement appartient à la Société des grands hôtels du Levant, le reste du terrain relevant du domaine public». «La relation entre l’établissement en question et l’État libanais a été restructurée par un accord signé entre le CDR et l’hôtel Saint-Georges. Ce contrat pourtant n’octroie pas à l’établissement hôtelier le droit d’exploiter la marina sans la signature d’un accord avec le gouvernement libanais», indique-t-on. Le communiqué de Solidere relève que «la Société des hôtels du Levant persiste à donner une image erronée du conflit ; en accusant la société foncière, elle tente ainsi de dissimuler les problèmes qui l’opposent au gouvernement». Et de rappeler à ce sujet que, «contrairement à l’accord qui la lie au CDR, la Société des hôtels du Levant n’a pas honoré ses engagements et n’a pas respecté le contrat qui devait lui permettre la possession de 11 000 mètres carrés de terrain». Le texte relève également que «le contrat en question ne donne pas au Saint-Georges le droit d’exploiter le secteur 5 ou d’autres parties de la marina. Bien au contraire, ce contrat précise que ces espaces relèvent du domaine public et il appartient uniquement au gouvernement de décider de leur exploitation». Et de rappeler qu’un «contrat d’exploitation a été approuvé par la Cour des comptes et le Conseil des ministres en septembre 1997, entre le gouvernement et Solidere». Ce contrat donne à la société foncière le droit d’exploiter l’espace en question. Solidere estime que «les travaux de construction du port, qu’elle a elle-même exécutés et financés, ont permis d’améliorer la zone où le Saint-Georges et d’autres hôtels sont situés». «Tous les établissements du secteur ont profité de cette renaissance», indique le communiqué.
Le conflit vieux de sept ans qui oppose le Saint-Georges à Solidere et qui a fait déjà coulé beaucoup d’encre se poursuit. Hier, la société foncière privée responsable de la reconstruction du centre-ville a publié un communiqué accusant la Société des grands hôtels du Levant de «ne pas avoir honoré ses engagements vis-à-vis du gouvernement libanais». Rappelons que...