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Actualités - CHRONOLOGIES

Abou Rizk accuse le chef du Législatif - de vouloir contrôler la CGTL

Le président de la CGTL est sorti de ses gonds hier et a accusé le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, de chercher à contrôler la centrale syndicale. Ces accusations ont été lancées par M. Élias Abou Rizk à l’issue d’une nouvelle et vaine tentative de réunir son conseil exécutif. Une fois de plus, le quorum nécessaire n’a pas pu être atteint, en raison du boycottage d’une partie des membres de ce conseil, qui réclament la démission de M. Abou Rizk. Dans un communiqué publié après la réunion manquée, M. Abou Rizk a, pour la première fois, accusé nommément M. Berry de chercher à l’évincer, pour la simple raison qu’il avait osé se présenter aux élections de l’été dernier contre les candidats du mouvement Amal. Le président de la CGTL a ensuite énuméré les moyens utilisés par le président de l’Assemblée, depuis dix ans, pour contrôler la CGTL : création de syndicats et de fédérations fantoches en 1997, destinés à former une majorité fictive au sein du conseil exécutif, gel depuis 1994 du projet de loi de restructuration de la CGTL de nature à la rendre moins vulnérable aux ingérences politiques et, tout récemment, suspension du paiement de la participation gouvernementale au financement de la CGTL, qui s’élève à 300 millions de livres. Cette participation va en large partie à l’achèvement des travaux de construction du siège de la CGTL et se fait en vertu d’un décret ministériel publié au Journal officiel en date du 17 août dernier.
Le président de la CGTL est sorti de ses gonds hier et a accusé le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, de chercher à contrôler la centrale syndicale. Ces accusations ont été lancées par M. Élias Abou Rizk à l’issue d’une nouvelle et vaine tentative de réunir son conseil exécutif. Une fois de plus, le quorum nécessaire n’a pas pu être atteint, en...