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Actualités - CHRONOLOGIES

Parlement - Même fermé, le cellulaire demeure interdit place de l’Étoile - Berry dément les rumeurs - sur la dévaluation de la livre

La rencontre au cours de laquelle se retrouvent tous les mercredis le président de la Chambre Nabih Berry et les députés a été consacrée hier à la situation économique dans le pays, surtout après la question du député Sami Khatib sur l’éventualité d’une dévaluation de la livre libanaise. M. Berry s’est empressé de démentir «ces rumeurs susceptibles de semer la panique sur le marché financier et qui ne constituent, en fait, qu’autant de pressions exercées contre le Liban pour lui faire payer le prix de ses prises de position politiques». Le chef du Législatif a également mis en garde contre la propagation de telles rumeurs, qui pourraient aboutir au sabotage du gouvernement «et même du Parlement, car nous sommes tous à bord du même navire». Toujours sur le plan économique, le président de la Chambre a estimé qu’en raison de la détérioration de la situation, le moment est venu de «sonner le tocsin et d’agir en conséquence». Le gouvernement, a-t-il poursuivi, «doit s’activer à remédier à cette détérioration en utilisant les assistances consenties au Liban, notamment le don de 50 millions de dollars accordé par les Émirats arabes unis et ceux décidés lors de la conférence des ministres arabes des Affaires étrangères qui s’est tenue l’année dernière à Beyrouth». M. Berry a ajouté que le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Esmat Abdel Méguid, s’est déjà enquis des raisons pour lesquelles le Liban n’a pas encore créé le fonds nécessaire à l’utilisation de ces aides. Il a également mis en évidence la nécessité d’œuvrer au développement de la zone évacuée par Israël et invité le gouvernement à reprendre ses contacts avec les pays donateurs, «surtout que le nombre d’habitants de la zone libérée est actuellement inférieur à ce qu’il était du temps de l’occupation israélienne». Sur le plan régional, M. Berry a insisté sur le fait que, lors de sa tournée proche-orientale, le nouveau secrétaire d’État américain Colin Powell doit être accueilli dans toutes les capitales arabes par un «discours unifié». Car, a-t-il ajouté, «la politique américaine dans la région ne vise pas tant à trouver une solution au conflit israélo-palestinien qu’à brandir le spectre de la menace irakienne et diviser les rangs arabes quand, de son côté, Sharon est capable de réunifier les Israéliens à travers la formation d’un gouvernement d’union nationale». Quant aux informations diffusées par la chaîne de télévision CNN et selon lesquelles le Liban aurait accueilli des «groupes terroristes» (en allusion au congrès de Jérusalem qui s’est récemment tenu à Beyrouth), M. Berry a demandé à la commission parlementaire des Affaires étrangères d’exiger des éclaircissements et de suivre cette affaire. Il a aussi assuré que «le Liban refuse le terrorisme et a prouvé ce refus par ses prises de position». «De telles accusations gratuites ne sont avancées que pour punir le Liban d’avoir libéré sa terre de l’occupation israélienne», a-t-il conclu. D’autre part et pour le troisième mercredi consécutif, la réunion traditionnelle a été marquée par la remise des portables des députés aux agents de l’ordre en faction devant le siège du Parlement. Cette mesure a incité le député Nabil de Freige à suggérer l’installation d’un appareil de brouillage, à l’instar de ceux qui existent dans les salles de cinéma à Dubaï. M. Berry devait expliquer que cette mesure avait été décidée non seulement pour empêcher les interruptions occasionnées par les appels reçus, mais surtout pour prévenir toutes les tentatives d’écoute, qui demeurent possibles même en cas de fermeture du portable. À la demande de M. Berry, le député Farid el-Khazen a fait un exposé détaillé sur les techniques d’écoute des conversations sur le réseau cellulaire.
La rencontre au cours de laquelle se retrouvent tous les mercredis le président de la Chambre Nabih Berry et les députés a été consacrée hier à la situation économique dans le pays, surtout après la question du député Sami Khatib sur l’éventualité d’une dévaluation de la livre libanaise. M. Berry s’est empressé de démentir «ces rumeurs susceptibles de semer la...