Médias - Divergences au « Nida’a el-Watan »

L’affaire du licenciement des rédacteurs, des correspondants, des photographes et des employés du quotidien Nida’a el-Watan, qui a cessé de paraître le 5 décembre dernier sans préavis, a continué hier à susciter des réactions dans les milieux de la presse. Une délégation des employés du quotidien s’était rendue jeudi chez le président de l’Ordre de la presse, M. Mohammed Baalbaki, lui demandant d’intervenir en leur faveur auprès de l’administration du journal afin qu’elle leur verse leurs indemnités de fin de service et qu’elle débloque leurs salaires. La délégation avait également demandé que «les précautions nécessaires soient prises pour que l’autorisation de contrats de vente, de transfert de propriété ou de renonciation à la licence de publication par Nida’a el-Watan d’informations à caractère politique ne soit pas octroyée à la direction du quotidien avant que celle-ci ne satisfasse à leurs revendications». Les employés du Nida’a el-Watan ont par ailleurs affirmé qu’ils étaient déterminés à poursuivre leur mouvement au niveau du syndicat des journalistes et des ministères du Travail et de l’Information. Cependant, selon des informations rapportées hier par l’agence Markaziyya, les employés du quotidien ne seraient pas tous d’accord sur la démarche à suivre. Un groupe a déjà porté plainte contre le directeur du journal, M. Henry Sfeir.