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Actualités - CHRONOLOGIES

Développements régionaux - Beyrouth ne changera rien à sa politique de retenue à la frontière - Lahoud et Hariri appellent à la cohésion du front interne

À la veille des élections israéliennes qui doivent, selon les sondages, déboucher sur l’élection d’Ariel Sharon comme nouveau Premier ministre d’Israël, le chef de l’État et le président du Conseil ont invité les Libanais à «resserrer les rangs» et à faire preuve de «cohésion interne». «Les développements régionaux imposent aux responsables libanais, aux membres de la classe politique et aux leaders de l’opinion de faire preuve de solidarité», a affirmé le chef de l’État, dont les propos sont rapportés par le président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbacki. Venu remercier le président Émile Lahoud pour ses vœux de prompt rétablissement, M. Baalbacki, qui se remet d’une opération chirurgicale, cite le chef de l’État soulignant que «le renforcement du front interne est aujourd’hui plus nécessaire que jamais». Le chef de l’État est sûr que «les Libanais sauront s’élever au-dessus des contingences de leurs intérêts particuliers, et se concentrer sur ce qui assure l’intérêt commun», a poursuivi M. Baalbacki, qui a souligné, en référence à l’affaire de la disparition de Dean Kevlin, doyen des étudiants du personnel de l’AUB, que le chef de l’État considère que «la stabilité de la sécurité est une ligne rouge que nul ne sera autorisé à franchir». Par ailleurs, abordant la question de l’endettement du Liban liée qu’on le veuille ou non à la situation régionale, le président de l’Ordre de la presse a rapporté que le chef de l’État souhaite que «les conseils» que le Liban reçoit soient «pris tels quels», sans être interprétés et utilisés pour «convenir à certaines orientations précises». Une allusion évidente aux conseils du président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, qui a demandé aux Libanais de s’unir autour d’un même objectif économique, de se convaincre que «la bataille n’est pas interne» et qu’«ils s’en sortiront ensemble ou couleront ensemble». L’après-Barak Pour sa part, selon la radio égyptienne, le chef du gouvernement a affirmé hier que le Liban «ne changera rien à la politique de retenue» qu’il met en œuvre aux frontières avec Israël, si Ariel Sharon est élu nouveau Premier ministre d’Israël. «Mais cela ne signifie pas que le Liban ne continuera pas de réclamer la restitution de son territoire toujours occupé», a poursuivi M. Hariri, de Tokyo où il se trouve en visite officielle. Et d’ajouter que «la résistance fait partie des moyens mis en œuvre, mais que la guerre est une perspective que tout le monde doit redouter». Au sujet du refus de M. Ariel Sharon d’accepter de reconnaître le droit de retour aux Palestiniens, M. Hariri a affirmé : «Ce n’est pas seulement le retour des Palestiniens que Sharon refuse. En fait, tout son comportement est provocateur à l’égard des Palestiniens et des Arabes en général». Et le chef du gouvernement de souligner que les orientations du chef du Likoud entretiennent une situation d’instabilité qui provoquera un durcissement du côté arabe, ce qui rejaillira sur la stabilité régionale tout entière.
À la veille des élections israéliennes qui doivent, selon les sondages, déboucher sur l’élection d’Ariel Sharon comme nouveau Premier ministre d’Israël, le chef de l’État et le président du Conseil ont invité les Libanais à «resserrer les rangs» et à faire preuve de «cohésion interne». «Les développements régionaux imposent aux responsables libanais, aux...