Deux caporaux témoignent

Ils sont jeunes et prometteurs. Tous deux sont caporaux, Salah et Tarek nous racontent une journée de service : «À chaque fois, j’attends impatiemment ce jour. On est tous ensemble. Il y a une bonne ambiance et on est toujours en activité. On fait du sport, on s’occupe du matériel. C’est un monde passionnant, un monde au service des autres», assure Salah. «À 8 heures du matin, on fait l’appel. Il ne faut pas arriver en retard. Nos supérieurs nous donnent le programme de la journée. C’est souvent la routine, c’est vrai, mais on se tient toujours prêt à une éventuelle alerte. Tout commence par des instructions générales, suivies d’une révision complète du matériel : camions, casques… Chacun doit minutieusement inspecter son matériel. Les conducteurs s’occupent de leurs véhicules pendant que les autres membres de l’équipe vérifient l’étanchéité des tuyaux. Après le contrôle du matériel, on passe à l’entraînement quotidien. Exercices physiques et techniques sont au rendez-vous. Certains suivent des cours de secourisme. D’autres vont courir… Sans oublier bien sûr, les exercices de simulation, obligatoires pour tous. A midi, c’est l’heure du repas. À la différence des militaires, les pompiers apportent eux-mêmes leur nourriture. On peut se reposer jusqu’à 15 heures. Nous n’avons le droit de quitter la caserne qu’en cas d’extrême urgence. Puis, c’est de nouveau l’appel avant d’attaquer le quart d’heure de sport d’équipe. Football, basket, volley, fitness, on a le choix. Tout s’arrête à 18 heures. Trois heures de repos suivent, pendant lesquelles on s’occupe un peu de notre personne. Douche, lecture, télévision sont au programme», racontent Salah et Tarek. Et à 21 heures, extinction des feux.