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Actualités - CHRONOLOGIES

Uranium appauvri : démenti israélien

Israël a nié avoir utilisé de l’uranium appauvri lors de ses campagnes au Liban, dans des réponses adressées aux États-Unis et au secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, a-t-on appris hier de sources bien informées citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane. L’État hébreu avait été interrogé à la demande du Liban dans le cadre d’enquêtes menées actuellement sur l’éventuelle utilisation de cet alliage qui pourrait être cancérigène au cours des diverses opérations militaires menées au Liban-Sud ou ailleurs sur le territoire libanais. Israël a indiqué que lors de ses attaques, son armée utilisait principalement des armes antipersonnel. Or, en raison de ses fortes capacités de destruction, l’uranium appauvri n’est utilisable que dans les opérations dirigées contre des bâtiments ou de grandes installations. L’Onu, qui a informé Beyrouth de la réponse israélienne, poursuit néanmoins son enquête de manière discrète, indique-t-on de mêmes sources. À Beyrouth, l’avocat Michel Tuéni, chargé par le gouvernement de préparer le dossier de la plainte en indemnisation contre Israël au tribunal de La Haye, continue de son côté de rassembler des informations démontrant l’usage par l’État hébreu d’uranium appauvri, notamment auprès d’usines européennes ayant fourni Israël dans le passé.
Israël a nié avoir utilisé de l’uranium appauvri lors de ses campagnes au Liban, dans des réponses adressées aux États-Unis et au secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, a-t-on appris hier de sources bien informées citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane. L’État hébreu avait été interrogé à la demande du Liban dans le cadre d’enquêtes...