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Actualités - CHRONOLOGIES

CÉRÉMONIE - À l’occasion de la parution de « Un demi-siècle de théâtre libanais » - Hommage au talent de Mohamed Korayem

Le club L’Odyssée pour la culture et l’information a rendu hommage à l’auteur et homme de théâtre Mohamed Korayem à l’occasion de la parution de son ouvrage Un demi-siècle de théâtre libanais (1900-1950) paru chez Dar al-Makassed. La cérémonie s’est déroulée à l’auditorium Hassana Fathallah Daouk , Verdun, en présence de M.M. Omar Halablab, directeur général de la Culture ; Mohamed Mokdad , directeur du protocole ; du mohafez Adnan Doumiati ; du colonel Nazem Abdel Fattah et de Ramez Esper, représentant respectivement le chef de l’État, le président de la Chambre, le président du Conseil, le commandant en chef de l’armée et le ministre de la Culture. Ainsi que de nombreuses personnalités du monde artistique. Le poète Henry Zgheib a noté dans son allocution inaugurale : «Mohamed Korayem est doublement grand : par son art et par sa modestie». Mohamed Machnouk a estimé que «Mohamed Korayem n’est pas reconnu professionnellement comme il le mériterait. Il n’a pas eu l’opportunité d’exprimer son talent dans le métier du théâtre». S’adressant à l’auteur il dit : Tu as enduré sur les planches et dans la mise en scène radiophonique. Tu as supporté la routine administrative à la radio et la régression dans ce qu’on appelle aujourd’hui la crise du théâtre libanais». Farouk Saad, avocat et auteur, a assuré que cet ouvrage est une véritable référence. «Il nous apprend que la scène libanaise durant la première moitié du siècle passé a été le témoin de la naissance d’un mouvement théâtral qu’on ne peut ignorer. Plusieurs troupes ont été créées, les établissements scolaires et universitaires ont contribué à faire connaître nombre d’œuvres théâtrales et de traductions». Et Saad, qui a signé l’introduction de l’ouvrage de Korayem, de poursuivre : «Cet ouvrage jette la lumière sur des genres presque inexistants de nos jours : le théâtre d’ombre et le hakawati. Il présente également, et de manière presque exhaustive, les textes dramatiques qui ont été l’objet de mise en scène ou de traduction à cette époque. Le livre de Korayem répertorie également les critiques écrites sur les pièces locales ou étrangères présentées au Liban. Il contient de plus des détails géographiques et techniques sur les différentes salles de théâtre. La deuxième partie du livre est consacrée à des personnalités du théâtre perdues dans l’oubli». Le metteur en scène Yaacoub Chedraoui s’est déclaré ravi de voir que les anciens du théâtre libanais sont sauvés de l’oubli grâce à cet ouvrage. Roger Fanous a noté pour sa part que «le théâtre libanais au cours de la première moitié du XXe siècle n’a pas été une simple imitation de ce qui se faisait à Paris ou en Égypte. Ce n’était pas non plus des expériences ponctuelles à but lucratif. Il s’agissait plutôt d’une ouverture, de premiers pas exécutés par des personnes responsables et lucides voulant contribuer à la naissance d’un théâtre arabe», a-t-il conclu. Mohamed Korayem a finalement pris la parole pour se confondre en remerciements. Une cérémonie touchante, par la sincérité des témoignages dont certains ont été retransmis à travers des projections vidéo réalisées par Ghada Khoury et Zeina Bekhazi.
Le club L’Odyssée pour la culture et l’information a rendu hommage à l’auteur et homme de théâtre Mohamed Korayem à l’occasion de la parution de son ouvrage Un demi-siècle de théâtre libanais (1900-1950) paru chez Dar al-Makassed. La cérémonie s’est déroulée à l’auditorium Hassana Fathallah Daouk , Verdun, en présence de M.M. Omar Halablab, directeur général...