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Actualités - REPORTAGES

Ramsès II

«... Cette année-là je (le pharaon Ramsès II) me rendis avec l’armée en Asie... Je remontai le long du rivage méditerranéen, jusqu’à Goubla (Byblos)... Le long de mon chemin, parfois je plaçais des stèles... marquant ainsi mon territoire...» À 12 km au nord de Beyrouth, sur le promontoire dominant l’embouchure du «Fleuve du Chien» ou Nahr al-Kalb (l’antique Lycus), se trouvent gravées dans le roc une vingtaine de stèles. Elles témoignent du passage de conquérants ou commémorent un événement qui a marqué la région à cet emplacement stratégique où la falaise tombe à pic dans la Méditerranée et où quelques personnes auraient pu arrêter une armée entière, ainsi que le souligne un moine dominicain. Burchard de Mont-Sion, lors de son passage en 1232 ap. J-C. Les stèles les plus anciennes, situées au sommet du promontoire, datent du XIIIe siècle av. J-C. Inscrites dans un cadre rectangulaire et surmontées d’une gorge évidée, deux stèles portent des représentations de Ramsès II. Le pharaon tient un captif agenouillé devant lui et fait face à un dieu. Ce qui subsistait des inscriptions hiéroglyphiques, aujourd’hui en partie effacées, a été lu par Weissbach. La première (stèle XIV) datée de l’an 4 de son règne (soit 1276 – 1275 av. J-C) et coïncide avec une incursion qu’aurait faite Ramsès II jusqu’à la frontière hittite. La seconde (stèle XVI), de la 10 (1270 – 1269 av. J-C) se situe après la bataille de Qadesh. En l’an 10, Ramsès II entreprend une nouvelle campagne militaire afin de recouvrer l’emprise égyptienne sur des régions qui s’étaient empressées de retrouver l’alliance hittite. Une troisième stèle similaire, qui se trouvait placée en contre-bas, a été effacée en 1860 pour laisser place à une inscription au nom de Napoléon III. Aux inscriptions égyptiennes succédèrent celles des souverains assyriens et babylonien, de l’empereur Caracalla... la plus récente datant de 1946 A-M. M.A. «Liban, L’autre rive»
«... Cette année-là je (le pharaon Ramsès II) me rendis avec l’armée en Asie... Je remontai le long du rivage méditerranéen, jusqu’à Goubla (Byblos)... Le long de mon chemin, parfois je plaçais des stèles... marquant ainsi mon territoire...» À 12 km au nord de Beyrouth, sur le promontoire dominant l’embouchure du «Fleuve du Chien» ou Nahr al-Kalb (l’antique...