Paris tente de rassurer les familles des 3 soldats israéliens

Le président de l’Assemblée nationale française, Raymond Forni, a tenté de rassurer les familles des trois soldats israéliens capturés début octobre par le Hezbollah dans le nord d’Israël, qu’il a reçues mercredi soir à Paris. Il leur a indiqué qu’il avait abordé leur situation avec une délégation parlementaire de sept pays arabes qu’il avait reçue quelques heures auparavant. «Je leur ai demandé de tout mettre en œuvre pour qu’on obtienne rapidement une solution», a indiqué M. Forni. Il s’exprimait à l’issue de sa rencontre avec les familles israéliennes, venues à Paris sensibiliser l’opinion publique au sort de leurs enfants. «La réponse a été de dire : il y a 18 prisonniers libanais du côté israélien, procédons à des échanges, c’est du moins comme ça que j’ai compris la réponse qui m’a été faite. Il est clair que si un geste est demandé à l’un, il faut qu’il s’accompagne d’un geste de l’autre», a poursuivi le président de l’Assemblée. M. Forni a «eu l’impression personnelle que le pire n’était pas arrivé, car si on parle de “monnaie d’échange” (...) ça veut dire que cette monnaie existe. J’ai eu le sentiment qu’il y avait des nouvelles relativement optimistes». Le 7 octobre dernier, Omar Souad, Binyamin Avraham et Adi Avitan avaient été enlevés par des membres du Hezbollah dans le secteur des fermes de Chebaa, aux confins de la Syrie, d’Israël et du Liban, occupé par l’armée israélienne et revendiqué par Beyrouth.