Vie politique - Le PNL critique l’attitude - des autorités sur la présence syrienne

«Le premier assure que la Syrie se retirera du Liban après la réalisation de la paix, alors que nul ne sait quand cela adviendra. Le second affirme que le Liban pourrait avoir besoin de la présence syrienne même après la signature d’un accord de paix, sans toutefois prendre la peine d’expliquer quels seraient les motifs du maintien de cette présence. Le troisième souhaite tout simplement et sans aucune gêne que cette question ne soit plus débattue. Mais les trois sont d’accord pour se partager les rôles de récupération, tantôt en prenant des initiatives qui ne sont en réalité que des manœuvres et tantôt en scandant les slogans de l’unité nationale, de la coexistence, du dialogue et de l’entente, qui ne sont en définitive que des slogans». C’est ainsi que le Parti national libéral (PNL) a critiqué hier, dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion sous la présidence de M. Dory Chamoun, la position des présidents Lahoud, Hariri et Berry concernant la question de la présence syrienne au Liban. «Ils se bouchent les oreilles pour ne pas entendre les cris de souffrance et les appels au secours qui proviennent de toutes les régions du Liban, et détournent sciemment leurs yeux des agissements des services de renseignements dont le seul souci est d’opprimer et de marginaliser politiquement et médiatiquement l’opposition», a estimé le PNL. «Ils misent sur le fait, pensent-ils, que les Libanais ont la mémoire courte et la loyauté pas assez forte», a-t-il conclu.