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Actualités - CHRONOLOGIES

Le Liban refuse toujours d’adhérer - à la convention d’Ottawa sur les mines

Le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères ont examiné hier l’opportunité d’une adhésion du Liban à la convention d’Ottawa sur la production, l’utilisation et le stockage des mines, et ont conclu une fois de plus sur une réponse négative. L’une des raisons avancées par le Liban pour justifier ce refus est le fait qu’Israël n’a pas signé cette convention. Le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud a qualifié hier la convention d’«excellente dans son essence», mais a estimé que le Liban attend toujours «les circonstances appropriées» pour la signer. La dernière démarche en date du secrétaire général de l’Onu pour convaincre le Liban de réviser son attitude, au sujet de la convention d’Ottawa, remonte à quelques jours. Elle a été le fait de M. Steffan de Mistura, représentant personnel du secrétaire général de l’Onu au Liban. Le représentant de M. Annan a souhaité que le Liban mette au point un programme de déminage de la bande frontalière où, selon certaines estimations, Israël aurait planté quelque 130 000 mines, sans fournir au Liban un relevé de ces champs qui font, toutes les semaines, des victimes et empêchent tout développement rationnel du Sud, qu’il soit agricole ou touristique. Auprès de M. de Mistura, les responsables libanais ont découvert par ailleurs une volonté réelle et enthousiaste de coopération avec le Liban, en particulier au Liban-Sud. Un Liban-Sud que les responsables considèrent comme stable, en dépit des apparences, mais dont le calme est décrit par certains États occidentaux comme étant «fragile». Le Liban a également préféré reporter son adhésion à l’accord sur la création de la Cour pénale internationale relevant des Nations unies, en dépit du fait que des pays comme les États-Unis et Israël l’ont signé. Le refus du Liban de signer les conventions d’Ottawa sur les mines et de création de la Cour pénale internationale est mal perçu de la communauté internationale, qui considère qu’un tel refus trahit une ignorance certaine des grandes orientations du droit international, qu’il soit pénal ou humanitaire.
Le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères ont examiné hier l’opportunité d’une adhésion du Liban à la convention d’Ottawa sur la production, l’utilisation et le stockage des mines, et ont conclu une fois de plus sur une réponse négative. L’une des raisons avancées par le Liban pour justifier ce refus est le fait qu’Israël n’a pas signé cette...