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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Télé-Liban - Abou Rizk accuse les responsables de la chaîne d’être à l’origine - du déficit monétaire - Berry pour une solution « radicale »

Le président de la Chambre Nabih Berry s’est prononcé hier en faveur d’une «solution radicale» concernant la question de l’information officielle, et plus spécifiquement celle de Télé-Liban. S’exprimant devant les journalistes à la suite de son entretien avec M. Berry à Aïn el-Tiné, le président du Conseil national de l’audiovisuel (CNA), Abdel Hadi Mahfouz, a indiqué que, selon le président de la Chambre, «l’Assemblée nationale attend les décisions du gouvernement à ce sujet pour agir en conséquence». Selon M. Mahfouz, M. Berry aurait par ailleurs rappelé durant l’entretien «qu’une somme de 60 milliards de livres devait, à l’origine, être avancée à la chaîne de télévision, ce qui aurait dû résoudre la question depuis longtemps». De son côté, le chef du syndicat des employés de Télé-Liban, Élias Abou Rizk, a lui aussi plaidé hier en faveur «de la solution radicale proposée par le gouvernement dans son projet de loi actuel», estimant que «tout règlement partiel de la question maintiendra la plaie ouverte et se fera au détriment du contribuable». Dans une conférence de presse organisée au siège de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) en présence des membres du conseil syndical des employés de Télé-Liban, M. Abou Rizk a catégoriquement rejeté le projet de surtaxe de 5 000 LL sur les télécommunications proposé récemment par le ministre des Finances Fouad Siniora pour renflouer les caisses de la chaîne de télévision officielle. «Là n’est pas la question», a-t-il indiqué, en précisant que «l’essentiel est de trouver une solution globale et définitive à l’affaire de l’information officielle». «Nous sommes persuadés que l’opportunité qui existe aujourd’hui de trouver une solution radicale ne se reproduira plus et nous devons par conséquent en profiter», a estimé M. Abou Rizk, notant que «tout le monde en bénéficierait et non pas un petit groupe de particuliers». Il a en outre rappelé que «le syndicat des employés avait à plusieurs reprises par le passé montré le chemin à suivre aux responsables de Télé-Liban pour protéger les droits de la chaîne et la sortir du déficit monétaire dans laquelle elle se trouve». «La solution est de rendre à Télé-Liban ce qui lui a été ôté en vertu de la loi sur l’information datant de 1994 : le droit exclusif de diffusion jusqu’en l’an 2012, qui aurait pu garantir la couverture monétaire nécessaire à la fois pour Télé-Liban, Radio-Liban et l’Agence nationale d’information», a-t-il souligné. «Le plus étrange est que nous n’ayons jamais entendu, dans une conférence de presse, des propos se rapportant aux détournements de fonds publics, à l’ingérence des responsables politiques dans la nomination des employés, au dysfonctionnement de l’administration, rapportés avec autant d’intérêt que cette histoire des 5000 LL de surtaxe que nous refusons», a ironisé M. Abou Rizk, en accusant directement les responsables de Télé-Liban et le pouvoir, à qui il a fait assumer la responsabilité du déficit.
Le président de la Chambre Nabih Berry s’est prononcé hier en faveur d’une «solution radicale» concernant la question de l’information officielle, et plus spécifiquement celle de Télé-Liban. S’exprimant devant les journalistes à la suite de son entretien avec M. Berry à Aïn el-Tiné, le président du Conseil national de l’audiovisuel (CNA), Abdel Hadi Mahfouz, a...