Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Un emplacement symbolique : - l’ancien port de Beyrouth

Le jardin international de Beyrouth (un projet déjà évoqué dans L’Orient-Le Jour du 26 avril 2000) est une idée qui a germé à l’origine dans l’esprit de Mme Régina Fenianos, présidente du Comité de l’environnement du Lions Club. L’idée était de consacrer à chaque pays (ou au plus grand nombre possible) une parcelle de terrain le représentant dans le cadre d’un grand jardin. C’est la vocation d’ouverture au monde du Liban qui a poussé Mme Fenianos à voir dans ce projet une réalisation intéressante pour ce pays. Avec l’accord de Solidere dont les équipes concevront et réaliseront entièrement le jardin, le rêve peut enfin prendre corps. Le terrain de 4 000 mètres carrés voué par la société immobilière à ce projet est lui-même hautement symbolique : il s’agit d’un corridor (de plusieurs parcelles) sur la route côtière, dans la région de Zeïtouni, en face de l’hôtel Hilton et près de la pépinière de Solidere. En fait, ce n’est autre que l’emplacement de l’ancien port de Beyrouth, soit le tracé de l’ancien bord de mer, aujourd’hui séparé de la Méditerranée par une considérable superficie remblayée à Normandy. Situer un jardin international à l’endroit où tous les voyageurs et émigrés libanais regagnaient le pays dans le passé, c’est plus qu’une coïncidence, plutôt un hommage au rôle historique du Liban. Pour obtenir l’accord des pays de se faire représenter dans ce jardin sur une parcelle de 30 mètres carrés, le Comité de l’environnement a fait le tour de plusieurs ambassades et en a contacté d’autres par lettre. Certaines ont accepté avec enthousiasme, d’autres ont refusé, mais le projet reste ouvert pour les nouveaux venus à tout moment (le jardin sera inauguré sur une superficie de 4 000 mètres, mais Solidere n’en a pas moins prévu une possibilité d’extension sur des parcelles de terrain supplémentaires, sises sur le même corridor d’espaces verts dans une continuité avec les premières). Le financement de chaque lot devrait être assuré par des sociétés privées locales ou étrangères (issues du pays en question), que l’ambassade aura contactées. Le budget ne pourra être inférieur à 6 000 dollars. Par ailleurs, la gestion et l’entretien du jardin dans les étapes ultérieures seront assurés par Solidere. Les ambassades déjà associées au projet font partie de celles qui entretiennent des relations économiques privilégiées avec le Liban, comme l’explique Mme Fenianos. Il s’agit des pays suivants : Allemagne, Arabie séoudite, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Corée, Cuba, Danemark, Égypte, France, Grèce, Hollande, Japon, Jordanie, Koweït, Mexique, Qatar, Russie, Suède, Suisse, Turquie. Quant au Liban lui-même, deux lots situés de part et d’autre de la rue qui sépare les deux parcelles du terrain lui seront réservés.
Le jardin international de Beyrouth (un projet déjà évoqué dans L’Orient-Le Jour du 26 avril 2000) est une idée qui a germé à l’origine dans l’esprit de Mme Régina Fenianos, présidente du Comité de l’environnement du Lions Club. L’idée était de consacrer à chaque pays (ou au plus grand nombre possible) une parcelle de terrain le représentant dans le cadre d’un...