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Actualités - REPORTAGES

Les habitants de Byblos portèrent - en Grèce le papyrus égyptien - et l’écriture phénicienne -

À partir d’une traduction de l’Odyssée, Victor Bérard parle d’«un câble de Byblos». Pour Alexis Pierron, il s’agit d’une «corde faite de fibres de papyrus», et il remarque très justement : «les cordes d’Égypte devaient faire partie des objets d’échange portés en Grèce par les Phéniciens». Si, du temps d’Homère, les Phéniciens de Byblos portaient d’Égypte en Grèce le papyrus sous forme de câbles, ils le portaient certainement aussi sous forme de «papier». Au nombre des «objets d’échange portés en Grèce par les Phéniciens», il faut compter aussi le vin de Byblos, dont parle Hésiode. Les Grecs ont donné au papyrus le nom de la cité qui avait été la première à le leur faire connaître : l’antique port phénicien de Byblos (Gebal). Si l’on rapproche cette étymologie du fait que l’alphabet grec descend de l’alphabet de Byblos (J.G. février, Histoire de l’écriture, Paris, 1948, p. 391-394), on en déduira que les Phéniciens de Byblos ont dû introduire simultanément en Grèce l’écriture et le papyrus, qu’ils tenaient l’une et l’autre de leurs maîtres égyptiens. Dérivés : Bible, bibliothèque, etc. Bertrand Hemmerdinger «Le livre et le Liban»
À partir d’une traduction de l’Odyssée, Victor Bérard parle d’«un câble de Byblos». Pour Alexis Pierron, il s’agit d’une «corde faite de fibres de papyrus», et il remarque très justement : «les cordes d’Égypte devaient faire partie des objets d’échange portés en Grèce par les Phéniciens». Si, du temps d’Homère, les Phéniciens de Byblos portaient...