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Actualités - OPINIONS

Charles Hélou, un humaniste libanais -

L’ancien président de la République du Liban, Charles Hélou, qui est mort le 7 janvier 2001, à l’âge de 87 ans, était l’un de ces très grands Libanais qui ont fait rayonner leur petit pays dans le monde. Il avait commencé sa carrière en 1934 comme rédacteur en chef du quotidien Le Jour, dont le successeur L’Orient-Le Jour reste l’un des fleurons de la presse francophone. Ambassadeur au Vatican, ministre de la Justice, puis ministre des Affaires étrangères, il était devenu président de la République en 1964. À ce titre, il fut en 1965 l’hôte du général de Gaulle auquel il ne cessa jamais de vouer une admiration sans borne, se plaisant à répéter «nous avons été les premiers à aimer le général de Gaulle. Nous serons les derniers». Au début des années 1970, il fut l’un des promoteurs de la francophonie internationale, présidant notamment l’Association des parlementaires de langue française. Grand patriote animé d’une immense foi dans le Liban, «dans sa vocation, dans sa mission arabe et humaine, dans son destin intangible», ce chrétien ardent était le plus tolérant des hommes, convaincu que le Liban doit être «un pays de liberté parce que pays de minorités». Charles Hélou était un érudit, connaissant par cœur le théâtre de Racine, et un amoureux de la langue française et de la France. Il aimait à dire que «la francophonie n’est pas pour le Liban l’envers de l’arabité. Elle est son complément», car il était attaché à la vocation de son pays d’être le phare spirituel et culturel de la Méditerranée orientale. Charles Hélou était le symbole du Liban éternel et impérissable, celui de la spiritualité, de l’humanisme et du dialogue des civilisations.
L’ancien président de la République du Liban, Charles Hélou, qui est mort le 7 janvier 2001, à l’âge de 87 ans, était l’un de ces très grands Libanais qui ont fait rayonner leur petit pays dans le monde. Il avait commencé sa carrière en 1934 comme rédacteur en chef du quotidien Le Jour, dont le successeur L’Orient-Le Jour reste l’un des fleurons de la presse...