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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Les ministres réunis au Caire se sont abstenus de se prononcer sur les propositions américaines - La Ligue arabe approuve la réponse palestinienne au plan Clinton

La Ligue arabe a apporté hier son soutien au président palestinien Yasser Arafat, qui a assorti de réserves, sur les réfugiés et sur Jérusalem, son acceptation du plan de paix américain comme base d’une reprise des négociations avec Israël. Au terme d’une réunion de près de quatre heures en présence de M. Arafat, le comité ministériel de suivi arabe, issu du dernier sommet arabe du Caire (21 et 22 octobre), a «soutenu à l’unanimité la position palestinienne fondée sur les constantes arabes concernant Jérusalem et les réfugiés», a affirmé le ministre égyptien des Affaires étrangères Amr Moussa, qui présidait la réunion. M. Arafat a informé les ministres de son acceptation «sous conditions et avec des réserves, notamment concernant Jérusalem et les réfugiés du plan (du président américain Bill) Clinton», selon un diplomate arabe qui a assisté aux débats. Outre le président palestinien et M. Moussa, les ministres des Affaires étrangères de Syrie, du Liban, de Jordanie, de Tunisie, du Maroc, d’Arabie séoudite et de Bahreïn participaient à la réunion. «Le comité a unanimement apporté son soutien à la position palestinienne (...) en ce qui concerne Jérusalem et la souveraineté palestinienne, sans ambiguïté et sans confusion sur l’Esplanade des mosquées», a affirmé M. Moussa après quatre heures de discussions. «Il y a un engagement du monde arabe, islamique et chrétien envers les droits des Palestiniens sur Jérusalem et ceux des réfugiés, notamment le droit au retour», a-t-il précisé. Amendement Le ministre palestinien de la Coopération internationale Nabil Chaath avait affirmé avant le début de la réunion à la radio Voix de la Palestine que les Palestiniens demandaient «l’amendement de certains points ou la reprise des négociations en prenant en compte les réserves palestiniennes». «Nous ne pouvons pas être engagés par des résolutions qui n’accordent pas le droit légitime du retour aux réfugiés ou la mise en doute de la souveraineté palestinienne sur l’Esplanade des mosquées», avait-il prévenu. Les ministres arabes se sont abstenus de se prononcer ouvertement sur le plan Clinton, laissant la porte ouverte à la poursuite des négociations sur cette base. «Les Palestiniens ont adressé des questions et des demandes d’éclaircissements aux États-Unis et ils n’ont pas encore reçu de réponse sur toutes leurs demandes», a dit M. Moussa. «Mais le dialogue doit se poursuivre. Il ne s’agit pas d’imposer un certain cadre (pour un accord) mais de négociations autour de ces idées et nous espérons qu’ils parviendront à un règlement fondé sur (les résolutions de l’Onu)», a-t-il indiqué. L’équipe de médiation américaine se préparait hier à rencontrer le directeur de cabinet du Premier ministre israélien Ehud Barak, Gilad Sher, a-t-on appris auprès du département d’État. Gilad Sher rencontrera l’émissaire américain pour le Proche-Orient Dennis Ross et son adjoint Aaron Miller. «Nous ne nous attendons pas à ce qu’il reste ici davantage que quelques jours», a indiqué un responsable israélien. Une rencontre similaire aura lieu dans les jours à venir à Washington avec des envoyés palestiniens, selon des responsables américains.
La Ligue arabe a apporté hier son soutien au président palestinien Yasser Arafat, qui a assorti de réserves, sur les réfugiés et sur Jérusalem, son acceptation du plan de paix américain comme base d’une reprise des négociations avec Israël. Au terme d’une réunion de près de quatre heures en présence de M. Arafat, le comité ministériel de suivi arabe, issu du dernier sommet arabe...