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Actualités - CHRONOLOGIES

CYCLISME - Les coureurs de l’US Postal en cause - Dopage : expertise judiciaire sur les urines de Lance Armstrong

Une expertise judiciaire a été ordonnée sur les urines du coureur cycliste américain Lance Armstrong et sur celle de ses coéquipiers de l’US Postal pour y retrouver d’éventuelles traces de produits dopants, a-t-on appris hier de source proche du dossier. Cette mesure décidée par le juge Sophie-Hélène Château sera effectuée dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en novembre dernier contre «X» pour «infraction à la loi de 1999 relative à l’usage de produits dopants, incitation à l’usage de produits dopants, infraction à la législation sur les substances vénéneuses». La date de remise des examens des trois experts désignés par le juge n’est pas déterminée avec précision. Les urines congelées des 91 coureurs du Tour de France 2000 avaient été saisies le 1er décembre dernier, alors que l’Union cycliste internationale demandait leur destruction estimant que le test de dépistage de l’EPO, mis au point par la France n’avait pas reçu l’aval du CIO. Les échantillons auraient dû être détruits le 15 novembre dernier mais la justice française avait confirmé qu’elle bloquait la destruction des flacons congelés dont ceux d’Armstrong, double vainqueur de la Grande Boucle en 1999 et 2000. Le juge Château, qui avait ordonné cette saisie, dispose de deux échantillons d’urine pour chaque coureur et des éléments permettant de les rapporter aux personnes sur lesquelles ils ont été prélevées. Les urines des coureurs n’appartenant pas à l’équipe américaine ne seront pas expertisées, mais elles ont été placées sous scellés de justice à titre conservatoire en cas de nouveaux développements de l’affaire. L’enquête judiciaire a été ouverte à la suite d’une découverte de journalistes de France 3, le 18 juillet 2000, en marge de l’étape Courchevel-Morzine dans les Alpes. Ces journalistes avaient vu des hommes liés apparemment à l’équipe américaine se débarrasser de sacs plastiques. Les reporters avaient recueilli ces sacs qui contenaient des compresses, des tampons, des plaquettes de médicaments et des emballages. Des expertises sur ces objets ont révélé des traces d’Actovegin, un médicament d’origine norvégienne à base d’extraits de sang de veau, qui serait pris en accompagnement de l’érythropoïétine (EPO), un dopant très répandu. À la suite de l’ouverture de l’enquête, Lance Armstrong, visiblement agacé, a nié s’être dopé, affirmant ne pas connaître l’Actovegin et a menacé de ne pas participer au prochain Tour de France.
Une expertise judiciaire a été ordonnée sur les urines du coureur cycliste américain Lance Armstrong et sur celle de ses coéquipiers de l’US Postal pour y retrouver d’éventuelles traces de produits dopants, a-t-on appris hier de source proche du dossier. Cette mesure décidée par le juge Sophie-Hélène Château sera effectuée dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en...