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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Abdelaziz : Le Polisario « reprendra les armes » le 7 janvier

Le numéro un du Polisario Mohamed Abdelaziz a réaffirmé que son mouvement allait «reprendre les armes» le 7 janvier quand les concurrents du Paris-Dakar franchiront la «frontière maroco-sahraouie». «Nous affirmons solennellement que nous nous considérons déliés de tous nos engagements en ce qui concerne le respect du cessez-le-feu, dès le jour où le rallye passera la frontière maroco-sahraouie», a déclaré le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD-autoproclamée en 1976) dans une interview publiée hier par le quotidien el-Watan. «Nous aurons recours aux armes pour défendre le projet de notre autodétermination ; nous allons reprendre les armes sur tous les fronts contre les forces d’occupation marocaines», a précisé le responsable du Polisario qui revendique l’indépendance du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole. M. Abdelaziz a souligné que «le théâtre des opérations militaires» serait «total». «Vous conviendrez qu’il sera difficile dans ces conditions de faire la distinction entre ce qui est rallye et ce qui ne l’est pas», a précisé M. Abdelaziz. Le responsable sahraoui a estimé que «les organisateurs (du rallye) avaient pris la grave responsabilité d’ignorer les résolutions de l’Onu et d’être à l’origine de la rupture du cessez-le-feu». «Pis encore, leur acte équivaut dans les faits à un soutien à la colonisation du Maroc», a-t-il estimé. «J’insiste. Les organisateurs du rallye ne devraient pas entraîner dans cette aventure criminelle des civils innocents qui, j’en suis persuadé, ne sont interessés que par le sport et les émotions du désert». Le Polisario avait annoncé, le 22 décembre, son intention de reprendre «ses activités militaires» quand le rallye franchirait «la frontière» maroco-sahraouie. Il avait, lundi, de nouveau mis en garde sur les «conséquences incalculables» du passage du rallye dans cette région. Le ministre marocain des Affaires étrangères Mohammed Benaïssa avait affirmé le 25 décembre que «le Maroc ne permettra aucune atteinte à sa sécurité et à sa stabilité sur la totalité de son territoire de Tanger (nord) à Lagouira (province saharienne)». Depuis 1975, le Front Polisario dispute au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental où un cessez-le-feu est entré en vigueur en 1991 sous le contrôle des Nations unies. Le rallye qui est parti de Paris le 1er janvier doit arriver à Dakar le 21 janvier après être passé par l’Espagne, le Maroc où il se trouve actuellement, le Sahara occidental qu’il doit traverser dimanche et lundi avant d’atteindre la Mauritanie et le Mali.
Le numéro un du Polisario Mohamed Abdelaziz a réaffirmé que son mouvement allait «reprendre les armes» le 7 janvier quand les concurrents du Paris-Dakar franchiront la «frontière maroco-sahraouie». «Nous affirmons solennellement que nous nous considérons déliés de tous nos engagements en ce qui concerne le respect du cessez-le-feu, dès le jour où le rallye passera la frontière...