Le général Michel Aoun a réagi favorablement à l’invitation que le chef du gouvernement Rafic Hariri lui avait lancée la veille de retourner au Liban. Il a affirmé prendre au sérieux l’initiative de M. Hariri et s’est dit près à regagner le pays. Le chef du gouvernement, a-t-il ajouté, «n’est pas quelqu’un qui prend des engagements et qui ne les respecte pas». Mais le général Aoun n’est pas près de rentrer. Comme il l’a annoncé à maintes reprises depuis la fin de la période de son bannissement, il veut s’assurer d’abord que des poursuites ne seront pas engagées contre lui et qu’il ne sera pas harcelé par les services de sécurité. Le général est aujourd’hui dans l’attente des résultats de la procédure «administrative» qui doit normalement être mise en route pour déterminer s’il est ou non coupable de détournement de fonds publics. Quoi qu’il en soit, si l’État souhaite réellement aplanir les obstacles devant le retour du général, il aura ainsi franchi un pas important sur la voie de la réconciliation nationale souhaitée par plusieurs pôles politiques.
Le général Michel Aoun a réagi favorablement à l’invitation que le chef du gouvernement Rafic Hariri lui avait lancée la veille de retourner au Liban. Il a affirmé prendre au sérieux l’initiative de M. Hariri et s’est dit près à regagner le pays. Le chef du gouvernement, a-t-il ajouté, «n’est pas quelqu’un qui prend des engagements et qui ne les respecte pas»....
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