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Actualités - CHRONOLOGIES

Assurances : pas de réciprocité entre le Liban et la Syrie

Dans une interview accordée hier à la LBC, M.Ibrahim Matossian, président de l’Association des sociétés d’assurances a déploré l’absence de réciprocité dans l’affaire des assurances de voitures entre le Liban et la Syrie. «L’argument des Syriens est que l’assurance obligatoire est appliquée dans leur pays, alors qu’elle ne l’est pas dans le nôtre», a-t-il expliqué. «Ils nous ont donné un délai qui a expiré le 31 décembre 2000, après lequel ils n’acceptent plus de véhicules n’ayant pas une assurance syrienne». En fait, au cours de leur dernière réunion, les Premiers ministres libanais et syrien, respectivement Rafic Hariri et Moustapha Miro, ont discuté du problème de l’assurance. Celui-ci serait réglé si le Liban signait un accord avec d’autres pays arabes qui lui donnerait accès à la carte orange. Celle-ci permet aux habitants du pays signataire d’acheter une police dans une société d’assurances arabe et de circuler librement dans tous les autres pays signataires, munis de la fameuse carte. L’ancien ministre de l’Économie, Nasser Saïdi, avait déjà communiqué aux autorités arabes concernées la décision du Liban d’adhérer à l’accord, mais ceux-ci ont exigé l’approbation du Parlement. Celle-ci devrait prendre encore deux mois. Selon M. Matossian, le secteur des assurances perdrait environ 50 millions de dollars annuellement dans cette affaire. «Puisque nous ne sommes pas encore signataires de l’accord sur la carte orange, nous aurions pu imposer aux voitures syriennes les mêmes contraintes que les nôtres subissent en Syrie», a-t-il fait remarquer. Il a estimé que l’impact serait important sur les voitures privées, notamment.
Dans une interview accordée hier à la LBC, M.Ibrahim Matossian, président de l’Association des sociétés d’assurances a déploré l’absence de réciprocité dans l’affaire des assurances de voitures entre le Liban et la Syrie. «L’argument des Syriens est que l’assurance obligatoire est appliquée dans leur pays, alors qu’elle ne l’est pas dans le nôtre», a-t-il...