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Actualités - ANALYSE

"Assad n'a pas à négocier en lieu et place du Liban", selon Raymond Eddé

Le chef du Bloc national, M. Raymond Eddé, a noté «l’absence de la diplomatie libanaise» et estimé que le président syrien «Hafez el-Assad n’a pas à négocier en lieu et place du Liban». «Il n’est pas interdit que le chef du gouvernement soit en même temps ministre des Affaires étrangères mais, pratiquement, il n’existe pas de diplomatie libanaise aujourd’hui», a déclaré M. Eddé au quotidien l’«An-Nahar», en allusion au cumul des deux charges par M. Sélim Hoss. «En tant que petit pays, nous aurions dû avoir recours à nos amis en France et au Vatican, et c’est dans ce cadre que j’avais réclamé la conclusion d’un traité avec la France, à l’instar» du «Traité de fraternité, de coopération et de solidarité» conclu en 1991 entre le Liban et la Syrie, a-t-il ajouté. M. Eddé a par ailleurs estimé que «toute solution au Proche-Orient devrait garantir le droit au retour des réfugiés palestiniens», s’alignant sur ce point sur la position de Beyrouth. Relevant le refus officiel et populaire de l’installation définitive au Liban des quelque 300 000 Palestiniens qui y vivent en réfugiés, il s’est prononcé en faveur de leur «déplacement en Syrie ou en Jordanie». «Je ne vois pas d’inconvénient à leur déplacement par exemple en Syrie, qui a un potentiel énorme pour assimiler davantage de population et qui, surtout, est très proche de la Palestine», a-t-il dit.
Le chef du Bloc national, M. Raymond Eddé, a noté «l’absence de la diplomatie libanaise» et estimé que le président syrien «Hafez el-Assad n’a pas à négocier en lieu et place du Liban». «Il n’est pas interdit que le chef du gouvernement soit en même temps ministre des Affaires étrangères mais, pratiquement, il n’existe pas de diplomatie libanaise aujourd’hui»,...