RÉFUGIÉS - Remue-ménage sur la scène palestinienne Le spectre de l'implantation hante les esprits

Ça bouge sur la scène palestinienne. Les organisations proches de la Syrie font des gestes d’ouverture, le Fateh de Yasser Arafat prend le contrôle d’Aïn el-Héloué, Ehud Barak exclut le retour des réfugiés palestiniens…Ces développements n’ont fait qu’amplifier les craintes des Libanais à l’égard de l’implantation. Des craintes que l’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz estime exagérées. Le dossier de la présence palestinienne était revenu sur le devant de la scène après l’assassinat des quatre magistrats à Saïda, le 8 juin dernier. Mais bien avant ce drame, le nouveau régime avait adopté une approche politique et humanitaire plus flexible à l’égard des réfugiés qui vivent dans des conditions très précaires. Une commission mixte a été créée pour examiner la question des droits civiques et sociaux. Des progrès ont été accomplis : le visa imposé aux réfugiés a été aboli et certaines mesures sécuritaires allégées. Des efforts ont également été déployés pour unifier les chiffres concernant le nombre de réfugiés toujours présents au Liban.