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Actualités - CHRONOLOGIE

MAISON DE L'ARTISANAT - Saba devant le parquet de la Cour d'appel Addoum en charge de l'enquête dès aujourd'hui

L’avocat général près la Cour de cassation, Mme Rabiha Kaddoura, a poursuivi samedi son enquête dans l’affaire de la Maison de l’artisan libanais à Aïn Mreissé qui, rappelons-le, avait mené à la mise en garde à vue de l’ancien mohafez de la capitale, Nicolas Saba. Celui-ci sera déféré aujourd’hui lundi devant le parquet de la Cour d’appel. Mme Kaddoura remettra ainsi le dossier au procureur général Adnan Addoum. Mme Kaddoura s’était informée samedi auprès de l’actuel mohafez, Yaacoub Sarraf, sur les conditions d’obtention d’une licence de construction conformément aux lois en vigueur. Elle a en outre entendu le moukhtar de Mina el-Hosn, Bassem Hout, lui demandant des précisions quant à la plantation de palmiers dans un bien-fonds public, en l’occurrence, dans ce cas, autour de la Maison de l’artisan. Dans une interview accordée le même jour à la LBCI, le procureur général Adnan Addoum avait apporté dans le cadre de cette affaire les précisions suivantes : «À l’origine, il est interdit de construire dans la région où les travaux ont été effectués. On n’a même pas le droit de modifier l’architecture du bâtiment. Pour ce faire, il incombe de respecter les lois et règlements relatifs à cette région», a-t-il dit avant de poursuivre : «Un décret a autorisé le ministère des Affaires sociales à exploiter la Maison de l’artisan par le système de BOT. Ce décret implique la restauration de la maison et, en même temps, la transformation d’une aile en restaurant». Rappelons que la rénovation de l’édifice avait été confiée à la société Idarat ayant pour PDG M. Béchara Nammour, par le biais d’un accord conclu avec le ministère des Affaires sociales. M. Nammour a donc augmenté la superficie qui lui était attribuée en aménageant un espace qui ne fait pas partie des zones commercialement exploitables. Or le procureur général a insisté sur le fait que toute exploitation des biens-fonds maritimes requiert la promulgation d’un décret spécial. En tout état de cause, M. Addoum a refusé d’entrer dans les détails de l’enquête d’autant plus que c’est lui qui en aura la charge dès aujourd’hui.
L’avocat général près la Cour de cassation, Mme Rabiha Kaddoura, a poursuivi samedi son enquête dans l’affaire de la Maison de l’artisan libanais à Aïn Mreissé qui, rappelons-le, avait mené à la mise en garde à vue de l’ancien mohafez de la capitale, Nicolas Saba. Celui-ci sera déféré aujourd’hui lundi devant le parquet de la Cour d’appel. Mme Kaddoura remettra...