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Actualités - CHRONOLOGIE

FESTIVAL - Beiteddine 1999 Faste vocal et orchestral du Kirov

Incontournable ce rendez-vous de l’été. Illuminé et resplendissant, le palais de Beiteddine a ouvert ses portes aux festivaliers. C’est avec le faste vocal et orchestral de l’ensemble du Kirov (120 musiciens, 60 choristes et 11 solistes), placé sous la direction du maestro Valery Gergiev, qu’il a donné le la à cet évènement dans un site instauré au fil des ans comme un des hauts lieux de la culture au Liban. Dans une atmosphère raffinée et fleurant bon les rives de la Viatka, un bouquet d’airs russes a empli de ses accents graves et doux, majestueux et véhéments le ciel étoilé du Chouf. Au menu, la ferveur toute salve d’une cantate chantant l’héroïsme d’Alexandre Nevsky de Prokofiev, la somptueuse scène du couronnement de Boris Godounov de Modeste Moussorgski ainsi que la suite de pièces brillantes évoquant des dessins de l’architecte Hartmann et intitulée Les tableaux d’une exposition toujours de Moussorgski mais donnée ici dans sa chatoyante version orchestrale. Incroyable pureté du chant et impétueux accords de l’orchestre rivalisaient de magie avec le charme si pénétrant de ce palais abrité derrière un rideau de cyprès et habité de fontaines aux eaux vives. Pour ce soir, les belcantistes seront comblés car La force du destin de Verdi, écrite sur un livret extravagant de Piave et créée à St-Petersbourg en 1862, résonnera en cette nuit de juin jusqu’au plus profond d’une vallée brusquement empreinte d’un lyrisme sublime.
Incontournable ce rendez-vous de l’été. Illuminé et resplendissant, le palais de Beiteddine a ouvert ses portes aux festivaliers. C’est avec le faste vocal et orchestral de l’ensemble du Kirov (120 musiciens, 60 choristes et 11 solistes), placé sous la direction du maestro Valery Gergiev, qu’il a donné le la à cet évènement dans un site instauré au fil des ans comme un...