Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

Infrastructure - L'hôpital gouvernemental de Beyrouth (Bir Hassan) devait être opérationnel en l'an 2000 Les squatters occupant le site, les travaux sont suspendus (photos)

Bir Hassan. Les travaux de l’hôpital universitaire gouvernemental de Beyrouth sont à un stade avancé. Mais la présence des squatters qui occupent la partie sud du terrain empêche de finaliser le projet. Quelque 70 unités d’habitations occupent un espace prévu pour l’entrée principale du futur établissement. Et pour un parking de trois niveaux, dont l’accès ne peut être assuré avant l’évacuation des squatters. De plus, l’infrastructure de l’hôpital (égouts, eau, électricité, téléphone), dont les commandes et les premières canalisations sont déjà installées, est bloquée. Car elle devrait se prolonger, pour se situer sous les habitations mentionnées. Les travaux sont donc suspendus en attendant de régler la situation. Le dossier est suivi par l’institution Elyssar. Le projet se chiffre à 110 millions de dollars, dont 35 millions de dollars pour les équipements médicaux et meubles. Avec ses 540 lits, «et les opérations chirurgicales les plus modernes» qu’il compte assurer, l’hôpital sera d’une importance sociale considérable pour les habitants du Grand-Beyrouth. Il faut dire que l’établissement, qui dresse ses nouvelles façades au milieu d’un site de 48 000 m2, devrait être opérationnel au début de l’an 2000. 7 600 M2 de construction L’hôpital comprend un bâtiment principal de 7 600 m2 de constructions bâties. Quatre bâtiments annexes, totalisant quelque 15 000 m2, abriteront l’administration et le personnel médical. L’hôpital enrobé de granit séoudien se compose de sept étages dont trois en sous-sol et un roof constituant le département de la technique et un château d’eau. — Déployé sur 4 900 m2, le troisième sous-basement est réservé aux rayons X, au scanning, au M.R.I., à la chimiothérapie, à la salle des machines et à l’incinérateur. — Le deuxième sous-sol ( environ 19 500 m2) abrite le groupe électrogène, l’atelier de maintenance et un parking pouvant accueillir quelque 320 voitures. — Les urgences, la pharmacie, la morgue, les cuisines, la buanderie, les dépôts, un département de stérilisation et un parking pour 105 voitures occuperont le premier sous-sol, 17 400 m2 . — Au rez-de-chaussée ( 12 300 m2), s’installent la physiothérapie, le département des brûlés, les dialyses, la banque de sang, les laboratoires, les cliniques spécialisées (cardiologie, neurologie, ophtalmologie…), une salle de conférences et un parking de 140 places en plein air. — Dix blocs opératoires, des salles de réanimation et de soins intensifs investissent le premier étage ( 8 200 m2) . —La gynécologie, la maternité et la pédiatrie occupent le deuxième étage (8 200 m2) . — La médecine générale et la cardiologie sont au troisième, (5 700 m2). Douze ascenseurs assurent les navettes entre les différents niveaux. Par ailleurs, les arcades constituent l’élément architectural principal de l’édifice. L’intérieur est habillé en fonction des usages de l’espace : vinyle, marbre, céramique massive ; mais aussi double vitrage pour les fenêtres ; portes et faux plafonds ignifuges ; «les matériaux sont résistants et ont été tous importés d’Europe, souligne un responsable du chantier. Les équipements sont de loin plus sophistiqués que ceux des autres hôpitaux . Le projet est conçu pour durer», ajoute-t-il. Des délais à respecter Les quatre bâtiments annexes abriteront l’administration et le personnel médical. Chaque bloc est constitué de deux sous-sols, d’un rez-de-chaussée et de trois étages. — Le bloc A est composé de 72 chambres destinées aux infirmières; le bâtiment comprend également des cuisines et un restaurant self-service. Au sous-sol, s’installe un immense dispositif de filtrage d’eau . — Le bloc B (3 000 m2) est aménagé en école d’infirmière . — Le bloc C (2 500 m2) est réservé aux médecins résidents et aux étudiants en médecine . — Au bloc D (900 m2), les chefs (médecins) de service auront droit à des appartements duplex. Ces blocs seront desservis par une entrée privée prévue côté ouest du site. Si l’affaire des familles qui squattent l’entrée sud de l’établissement hospitalier est résolue, les bâtiments seront prêts à recevoir leurs équipements à partir du mois d’août prochain . L’entrepreneur étant soumis à des délais qu’il ne peut dépasser, la question doit être réglée au plus vite. Faute de quoi, le gouvernement devrait payer des dédits importants. «S’il s’agit réellement de personnes déplacées, l’État doit dans cette affaire respecter les règles de justice. C’est-à-dire qu’il en tiendra compte, comme il l’a fait pour des cas similaires, partout ailleurs», souligne un responsable. Quant au ministère de la Santé, il est déterminé à faire de cet établissement gouvernemental «le plus grand hôpital du Liban et le premier centre de traitements intensifs» .
Bir Hassan. Les travaux de l’hôpital universitaire gouvernemental de Beyrouth sont à un stade avancé. Mais la présence des squatters qui occupent la partie sud du terrain empêche de finaliser le projet. Quelque 70 unités d’habitations occupent un espace prévu pour l’entrée principale du futur établissement. Et pour un parking de trois niveaux, dont l’accès ne peut...