Les aounistes : la loi électorale doit avoir un caractère consensuel

L’assemblée générale du Courant national libre (aouniste) trouve que, dans «les circonstances actuelles, le pays ne peut être doté d’une nouvelle loi électorale, qui doit être le résultat d’un consensus général, car toutes nos institutions constitutionnelles sont à la merci des forces d’occupation, ce qui ne laisse aucune marge de liberté à une quelconque décision nationale libre». Le mouvement poursuit : «Par conséquent, toutes élections, législatives ou autres, restent une simple formalité, dénuée de toute véritable portée politique, au service de ces mêmes forces». Allant plus loin, les aounistes refusent aussi l’idée d’une quelconque réforme que certains pétendent pouvoir réussir à travers les institutions elles-mêmes. «Ceux qui prétendent pouvoir mener un quelconque changement à partir des institutions elles-mêmes se trompent sur toute la ligne et pour s’en convaincre, il leur suffit d’observer notre vie parlementaire : tous les députés qui cherchaient à se faire élire à la présidence de la République se sont empressés de voter l’amendement constitutionnel, soucieux de se conformer au mot d’ordre qui, entre-temps, leur était parvenu», ont encore dit les aounistes.