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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Polémique - Conflit de prérogatives entre le président du conseil municipal et le mohafez Ariss réclame l'amendement de la loi sur les municipalités

Le président de la municipalité de Beyrouth, M. Abdel Moneem Ariss, a réclamé vendredi l’amendement de la loi sur les municipalités et a déploré le conflit de prérogatives entre le président du conseil municipal, d’une part, et le mohafez, d’autre part. M. Ariss a pris la parole à l’occasion d’un dîner offert en son domicile et auquel étaient conviées nombre de personnalités dont le mufti de la République, cheikh Mohamed Rachid Kabbani, le président Rachid Solh, le ministre de l’Information et des Déplacés, M. Anouar Khalil, le ministre de Travaux publics et des Transports, M. Néjib Mikati, l’ambassadeur d’Égypte, M. Adel Khodari, et les députés de Beyrouth. Après avoir déploré le fait que «seulement 15 % des quelque 600 décisions adoptées par le conseil municipal de Beyrouth depuis son élection il y a environ 300 jours ont pu être mises à exécution», M. Ariss a réclamé l’amendement de la loi sur les municipalités estimant qu’«il n’est pas logique que soient placées sur un même pied d’égalité une municipalité comme celle de Beyrouth dont le budget s’élève à quelque 150 milliards de LL et une petite municipalité dont le budget ne se chiffre qu’à quelques millions de LL». Estimant «tragi-comique» le fait que «les petites municipalités ont parfois plus de prérogatives que la municipalité de Beyrouth», M. Ariss a dénoncé le fait que «les lois sont ainsi faites qu’il est impossible d’éviter un conflit de prérogatives entre le président de la municipalité de Beyrouth et le mohafez de la capitale». Il a toutefois mis l’accent sur «les relations plus que parfaites qui règnent aujourd’hui entre les membres du conseil municipal de Beyrouth et le mohafez Yaacoub Sarraf». Le problème, a-t-il poursuivi, «reste que beaucoup considèrent que le fait d’évoquer les prérogatives constitue une atteinte au consensus confessionnel. Nous sommes fiers de représenter toutes les communautés et nous ne proposons en aucune façon d’accorder les prérogatives d’un mohafez grec-orthodoxe à un président de municipalité sunnite.
Le président de la municipalité de Beyrouth, M. Abdel Moneem Ariss, a réclamé vendredi l’amendement de la loi sur les municipalités et a déploré le conflit de prérogatives entre le président du conseil municipal, d’une part, et le mohafez, d’autre part. M. Ariss a pris la parole à l’occasion d’un dîner offert en son domicile et auquel étaient conviées nombre de...