Sécurité L'enquête sur la fusillade de Madfoun se poursuit

Le commissaire du gouvernement auprès du tribunal militaire, M. Joseph Maamari, a poursuivi hier son enquête sur la fusillade qui a mis aux prises mercredi des voleurs de voiture syriens et l’armée libanaise. L’accrochage qui s’était déroulé sur l’autoroute reliant Beyrouth à Tripoli, au niveau du barrage de l’armée à Madfoun, avait fait six tués dont cinq syriens et un Libanais (conducteur d’un camion), et sept blessés, dont cinq syriens et deux soldats libanais. Dans la journée d’hier, des sources de sécurité libanaises ont démenti qu’un petit-neveu du président syrien Hafez el-Assad ait été tué lors de la fusillade. Selon ces sources, l’une des personnes tuées pendant la fusillade «n’est pas le petit-fils de Jamil el-Assad (frère aîné du président syrien) mais un certain Assaad Mahmoud Ali qui était porteur d’une fausse carte d’identité». Plus tôt dans la journée, une source avait indiqué à l’AFP que Mohammad Ibrahim el-Assad, le petit-fils aîné du président syrien, avait été tué dans la fusillade. Pour en revenir à l’enquête menée par M. Joseph Maamari, celui-ci est resté toute la nuit d’hier, jusqu’à l’aube, à l’hôpital Notre-Dame du Secours de Jbeil où ont été transportés les blessés. Il les a tous entendus à l’exception d’un seul qui se trouve encore dans la salle des soins intensifs. Par ailleurs, une unité de la défense civile a transporté les corps de quatre syriens à la frontière libano-syrienne de Masnaa pour être remis à leurs proches. La cinquième victime est toujours à la morgue de l’hôpital de Jbeil en attendant que ses proches viennent l’identifier.