Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Yougoslavie - Pressions accrues pour une intervention au sol Pour l'Otan, le vent commence à tourner(photo)

Profitant, depuis dimanche soir, d’une amélioration de la météo au-dessus de la Yougoslavie, l’Otan a considérablement augmenté la fréquence de ses raids, notamment sur Belgrade et Pristina, causant les dégâts les plus importants depuis le début du conflit. Parallèlement, les États-Unis et l’Otan, estimant que les frappes «commencent à avoir un impact», ont développé une stratégie de durcissement à deux volets destinée à convaincre les dirigeants yougoslaves de leur détermination à poursuivre les bombardements «jusqu’à ce que nous puissions avoir le dessus», tel que l’a précisé hier le président américain Bill Clinton. Sur le plan militaire d’abord, Washington a décidé de dépêcher en Albanie des hélicoptères de type Apache, tueurs de chars, capables d’intervenir contre les forces serbes au Kosovo à partir du territoire albanais ; sur le plan psychologique ensuite, les responsables de l’Alliance ont multiplié les déclarations guerrières destinées à fléchir l’intransigeance manifestée jusqu’à présent par Belgrade. Ainsi Bill Clinton a accusé le président Milosevic «d’avoir créé un désastre au Kosovo» et d’être responsable du «nettoyage ethnique» qui s’y déroule, précisant que l’Otan ne se suffira pas «de promesses ou de demi-mesures». Selon les analystes, l’intervention de M. Clinton et l’envoi d’hélicoptères Apache étaient sans doute également destinés à désamorcer une vague de critiques américaines qui mettent en doute la politique de bombardements aériens suivie jusqu’à présent par l’Alliance. Des voix en effet commencent à s’élever au Congrès, tant chez les républicains qu’au sein du Parti démocrate, pour réclamer une intervention de troupes au sol pour hâter un dénouement du conflit.
Profitant, depuis dimanche soir, d’une amélioration de la météo au-dessus de la Yougoslavie, l’Otan a considérablement augmenté la fréquence de ses raids, notamment sur Belgrade et Pristina, causant les dégâts les plus importants depuis le début du conflit. Parallèlement, les États-Unis et l’Otan, estimant que les frappes «commencent à avoir un impact», ont...