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Actualités - CHRONOLOGIE

Moawad va remettre à la DGA le contenu du palais Pharaon

Le représentant de M. Robert Moawad, Me Joe Khoury-Hélou, a indiqué hier que le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnan Addoum, lui avait assuré que son client ne serait convoqué ou interrogé que sur autorisation expresse de sa part. L’avocat de M. Moawad a ajouté que «l’on avait déjà tenté, grâce à des décisions administratives, d’inclure le palais Pharaon et son contenu dans l’inventaire général, sur la base que les articles antérieurs à l’an 1700 sont considérés comme étant des antiquités. La Direction générale des antiquités (DGA) avait déjà tenté de cataloguer le palais Pharaon et son contenu comme antiquités, mais son ancien propriétaire, M. Naji Pharaon, avait obtenu en 1989 un arrêté du Conseil d’État invalidant la décision de la DGA». «En 1991, a affirmé M. Khoury-Hélou, quand M. Robert Moawad avait acquis le palais, la DGA était revenue à la charge, un second recours avait été introduit auprès du Conseil d’État en 1992, laissant toute liberté d’action à M. Moawad. Le contenu du palais devait ensuite être transporté vers d’autres propriétés de M. Moawad, afin de le mettre à l’abri des cambriolages qui étaient devenus monnaie courante dans la région de Zokak el-Blatt à l’époque, en attendant la restauration du palais que M. Moawad tenait à transformer en musée-pilote. Concernant la convocation de son client par le Bureau de répression du banditisme international, Me Khoury-Hélou a précisé qu’ayant appris par les médias que la DGA se préparait à inspecter le palais Pharaon, la famille de M. Moawad s’était aussitôt empressée d’informer le directeur général p.i. Chaker Ghodban et la brigade judiciaire des lieux où se trouvaient les antiquités, qui ont été placées alors à la disposition de la DGA. Il a également révélé qu’il comptait soumettre toutes les données légales dans une note adressée au parquet et que son client avait pris la décision de mettre le contenu du palais Pharaon à la disposition de la DGA, car il désire «prouver que, non seulement il a sauvé ces pièces, mais qu’il y a ajouté d’autres, achetées de ses deniers personnels, ainsi que la bibliothèque de l’ambassadeur Camille Aboussouan, à un prix exorbitant, après avoir proposé au gouvernement précédent d’intervenir afin de la sauver». Selon l’avocat, M. Robert Moawad rendra bientôt publics tous ces faits et exprimera son regret de devoir arrêter ou geler tous ses projets d’investissement au Liban, après la campagne menée contre lui. M. Moawad a déjà demandé à son avocat de mettre fin à son projet d’investissement de cent millions de dollars américains et de préparer la liquidation des sociétés qu’il possède au Liban. Quant au directeur de la fondation Moawad, Jihad Abou-Chacra, il a déclaré, à sa sortie du palais de justice, que M. Moawad «a décidé de renoncer à ses investissements au Liban portant sur plusieurs centaines de millions de dollars américains, dans des projets divers à Mechref, Dalhamié et Achrafieh».
Le représentant de M. Robert Moawad, Me Joe Khoury-Hélou, a indiqué hier que le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnan Addoum, lui avait assuré que son client ne serait convoqué ou interrogé que sur autorisation expresse de sa part. L’avocat de M. Moawad a ajouté que «l’on avait déjà tenté, grâce à des décisions administratives, d’inclure le palais...