Failles et séismes : le Liban est concerné (photo)

La géophysique correspond à plusieurs disciplines : – La géodésie, soit l’étude de la forme de la terre (géométrie : ondulations, déformations). – La sismologie et la physique de l’intérieur de la terre. – Le magnétisme terrestre et l’aéronomie (intéraction avec le soleil). – La volcanologie et la géochimie (de l’intérieur de la terre). – L’hydrologie : physique des océans. – La météorologie : physique de l’atmosphère (et non la prévision du climat). Le Centre national de géophysique s’occupe actuellement des trois premières disciplines citées. Il est par ailleurs membre de l’Union de géodésie et de géophysique internationale (UGGI). En ce qui concerne les événements sismiques au Liban, M. Sursock les décrit de la façon suivante : le Liban est principalement formé de montagnes, or qui dit montagnes dit séismes. Le pays se trouve sur le système de fractures du Levant (faille de la mer Morte), qui a 1 000 km de longueur. Le segment libanais de cette faille est appelé faille de Yammouné qui présente des signes distinctifs : falaises abruptes, vallées profondes correspondant plus ou moins à des failles. Les failles et les tremblements de terre ont une relation de cause à effet les unes par rapport aux autres. Les séismes sont provoqués par une rupture fragile de l’écorce terrestre qui va libérer des forces intérieures. La faille cause alors des mouvements des deux côtés. La force du séisme dépend de la longueur de la rupture le long de la faille. Cette rupture va aussi avoir des conséquences à une certaine distance de l’endroit où elle se situe puisque le foyer du séisme va répandre des ondes d’une manière isotrope dans toutes les directions. Ainsi, au Liban, on peut ressentir les effets d’un tremblement de terre qui a son foyer à Chypres ou à Rhodes. Pour se protéger des séismes, il ne suffit pas de ne pas être sur une faille. Au Liban, il y a des failles partout mais elles ne sont pas toutes actives. C’est cela que le sismologue doit identifier.