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Actualités - CHRONOLOGIE

Dans ses yeux, un appel : Maman, j'ai mal(photo)

L’horreur. En trois ans d’existence, le petit Khodr Kanjo n’aura échappé à aucune manifestation de la cruauté au sens le plus inhumain du terme. Pratiquement orphelin, ses parents étant incarcérés pour trafic de drogue et vol, Khodr a été «confié» à son oncle paternel. Sans le sursaut de conscience tardif de l’épouse de ce dernier, qui l’a enfin conduit à l’hôpital de Tripoli, Dieu sait à quels sévices aurait encore été soumis le petit Khodr aux mains de ce «tuteur» que la police n’a pu encore arrêter. Sur son lit d’hôpital, un accent de détresse dans la voix, il gémit : «Mon oncle m’a frappé avec un tuyau». Battu, violé, brûlé. C’est le diagnostic du médecin légiste que la tante s’empresse de démentir : «Khodr est tombé du verger et s’est blessé en heurtant les rochers». Faux. La nature la plus sauvage ne peut infliger à un être si fragile et sans défense ce qu’une brute sans foi ni loi n’a guère eu de scrupules à faire subir à son neveu. Partout sur le corps, des traces de brûlures, de coups entre les cuisses et même sur le pénis… L’état du petit Khodr dépasse tout entendement. Ses jours ne sont heureusement pas en danger. Mais comment ne pas frémir d’indignation quand l’enfant lance de son lit un cri de détresse à la mère absente : «Maman, maman, j’ai mal !».
L’horreur. En trois ans d’existence, le petit Khodr Kanjo n’aura échappé à aucune manifestation de la cruauté au sens le plus inhumain du terme. Pratiquement orphelin, ses parents étant incarcérés pour trafic de drogue et vol, Khodr a été «confié» à son oncle paternel. Sans le sursaut de conscience tardif de l’épouse de ce dernier, qui l’a enfin conduit à...