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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Pérès propose à son tour d'avancer le retrait militaire

L’ancien Premier ministre travailliste israélien, Shimon Peres, a préconisé à son tour mardi d’avancer au plus tôt un retrait militaire unilatéral du Liban-Sud sans attendre juillet 2000. «Il n’y a pas de raison d’attendre jusqu’à juillet 2000. On doit commencer dès à présent les préparatifs de retrait unilatéral pour l’effectuer dans quelques mois», a déclaré à la radio publique israélienne M. Pe- res, actuel ministre de la Coopération régionale. Il a estimé qu’il ne fallait pas faire dépendre ce retrait d’un accord avec la Syrie. «Il est évident qu’un tel accord serait préférable mais je doute qu’on puisse y parvenir, vu l’inacceptable intransigeance des Syriens», a ajouté M. Peres. Il a estimé que même sans accord avec la Syrie et le Liban, Israël pourrait parfaitement défendre sa frontière nord après un retrait de la zone occupée par l’armée israélienne au Liban-Sud. «En cas d’attaques contre Israël, nous pourrions riposter par des frappes aériennes contre des objectifs économiques au Liban», a-t-il dit. «Je ne crois pas que la Syrie, qui a d’énormes intérêts au Liban, veuille prendre un tel risque et je ne crois pas que la population libanaise qui soutient le Hezbollah continuera à le faire, s’il poursuit ses opérations au-delà de la frontière», a ajouté le ministre travailliste. Le ministre israélien du Tourisme, l’ancien chef d’état-major Amnon Lipkin-Shahak, avait déjà préconisé le 8 novembre un retrait militaire unilatéral du Liban-Sud avant le 7 juillet 2000, la date-butoir fixée par le Premier ministre Ehud Barak pour un tel retrait. M. Barak a affirmé, à plusieurs reprises, sa détermination à retirer les troupes israéliennes du Liban d’ici à cette date, de préférence dans le cadre d’un accord avec Beyrouth et Damas qui garantirait la sécurité de la frontière nord d’Israël. Mais il n’a pas indiqué s’il ordonnerait quand même un retrait en l’absence d’un tel accord qui n’est toujours pas en vue. Dans la perspective d’un retrait, le commandant de la région nord d’Israël, le général Gaby Ashkenazi, a informé lundi les maires des localités frontalières des mesures de sécurité que l’armée compterait prendre en cas de redéploiement, a-t-on indiqué mardi de source militaire israélienne. Il a promis la mise en place de systèmes d’alertes électroniques ultrasophistiqués et un déploiement en force de l’armée le long de la frontière.
L’ancien Premier ministre travailliste israélien, Shimon Peres, a préconisé à son tour mardi d’avancer au plus tôt un retrait militaire unilatéral du Liban-Sud sans attendre juillet 2000. «Il n’y a pas de raison d’attendre jusqu’à juillet 2000. On doit commencer dès à présent les préparatifs de retrait unilatéral pour l’effectuer dans quelques mois», a...