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Actualités - REPORTAGES

Klimos : l'Ordre des avocats acquiert un rôle de plus en plus important

Élu en 1997, Me Antoine Klimos avait la lourde tâche de succéder au bâtonnier Chakib Cortbawi à la tête de l’Ordre des avocats de Beyrouth. Deux ans durant, il a veillé à ce que le barreau ne s’éloigne pas du chemin tracé par son prédécesseur. Présent à toutes les occasions nationales, il a confirmé par ses déclarations et ses prises de position que l’Ordre des avocats de Beyrouth continue à jouer le rôle de défenseur des libertés individuelles et des droits de l’homme. À la veille de la fin de son mandat, Me Klimos a précisé à L’Orient-Le Jour qu’il ne s’est pas investi dans la campagne électorale parce qu’il considère que «le bâtonnier doit être à égale distance de tous les candidats». «Le pouvoir et l’autorité que m’ont accordés mes collègues doivent être investis dans l’intérêt de l’Ordre et de tous les avocats et non au profit de l’un d’eux», a-t-il poursuivi. Il a refusé de désigner son favori, assurant «que tous les candidats sont capables d’être d’excellents bâtonniers». Me Klimos a soutenu que durant son mandat, toutes les prises de position du conseil de l’Ordre et du bâtonnier avaient un caractère national et étaient dénuées de toute coloration confessionnelle ou politique.»Cette attitude a été mise en valeur par les représentants des puissances étrangères et des organisations internationales qui ont visité le siège de l’Ordre», affirme Me Klimos qui souligne, en outre, que «l’Ordre des avocats de Beyrouth s’est distingué durant ces deux dernières années par sa présence au niveau international, à travers les différentes conférences qu’il a organisées au Liban, avec la participation de plusieurs délégations étrangères, notamment française et américaine, et par sa participation active aux congrès internationaux». Me Klimos a mis l’accent à ce propos sur l’élection d’un Libanais, pour la première fois, à la tête de l’Union internationale des avocats . «Il s’agit de Me Antoine Akl», rappelle le bâtonnier qui précise qu’à la demande de l’Ordre des avocats de Beyrouth, «la langue arabe sera officiellement reconnue comme l’une des langues principales de l’Union». Sur le plan arabe, le rôle joué par le barreau est devenu plus important. Il est l’un des Ordres les plus actifs au sein de l’Union des avocats arabes. Me Klimos se dit par ailleurs satisfait des deux années passées à la tête du barreau et souhaite poursuivre l’action qu’il a engagée et qui ne se terminera pas avec la fin de son mandat. Il restera concerné par les intérêts de l’Ordre et du citoyen en général, déclare-t-il. Le bâtonnier indique, par ailleurs, qu’il sera dès lundi de nouveau à son cabinet pour reprendre sa vie professionnelle qu’il a dû interrompre durant ces deux dernières années. Quant à son avenir au sein du barreau, Me Klimos précise qu’il a l’intention de présenter sa démission du conseil de l’Ordre à la première réunion que ce dernier tiendra après l’élection du nouveau bâtonnier, bien que son mandat en tant que membre n’expire que dans un an. Mais il assure qu’il restera aux côtés de son successeur en tant que membre d’honneur permanent du conseil de l’Ordre, en sa qualité d’ancien bâtonnier.
Élu en 1997, Me Antoine Klimos avait la lourde tâche de succéder au bâtonnier Chakib Cortbawi à la tête de l’Ordre des avocats de Beyrouth. Deux ans durant, il a veillé à ce que le barreau ne s’éloigne pas du chemin tracé par son prédécesseur. Présent à toutes les occasions nationales, il a confirmé par ses déclarations et ses prises de position que l’Ordre des...