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Actualités - CHRONOLOGIE

Les sorties de la semaine En nette amélioration !

Un week-end prolongé aidant (avec la fête nationale du 22), la programmation reprend des couleurs. Et même de belles couleurs : «Tarzan», «The Sixth Sense» et «The Runaway Bride» sortent comme prévu (seul «Return to Paradise» manque à l’appel). Évidemment, la semaine prochaine risque d’être plus calme. On parle cependant de quelques sorties possibles, avec en particulier «Tout sur ma mère» (Pedro Almodovar) et «The Fight Club» (David Fincher). Et puis, il y aura l’événement : le Festival du cinéma européen, organisé comme chaque année par la Délégation de la commission européenne au Liban, débute vendredi prochain, 26 novembre (à l’EMPIRE/SOFIL). Le programme s’annonce copieux et soigné. On souhaite bien du plaisir à tous les amateurs de bon cinéma! Quand Disney «ré-anime» Tarzan Tarzan, de Kevin Lima et Chris Buck On peut s’étonner que Disney ait attendu aussi longtemps avant de s’intéresser à l’histoire de Tarzan. Un sujet en or pour les spécialistes de l’animation au cinéma : l’aventure est mouvementée, le cadre est magnifique. Les humains et les animaux s’y partagent les beaux rôles, il y a même une discrète intrigue amoureuse! Bref, tous les ingrédients de la recette qui a fait les meilleurs films «maison». Et c’est précisément ce retour aux traditions éprouvées du passé qui marque ce Tarzan et explique son incontestable réussite. Le savoir-faire de l’équipe Disney s’impose dès l’ouverture du film : pas un temps mort, en quelques séquences, tout est montré, tout est dit, la famille (naufragée) de Tarzan se retrouve dans la forêt, l’enfant sera bientôt seul, puis surviendront les gorilles qui l’emmènent et l’adoptent comme un des leurs. Les jalons sont posés, on va suivre l’itinéraire de «l’homme singe», un des héros les plus populaires du grand écran depuis l’époque où le cinéma n’avait que l’image pour s’exprimer (difficile de faire le compte exact des films consacrés, un peu partout, à Tarzan : peut-être une cinquantaine!). Résumons-nous : le dessin est très beau, les paysages sont harmonieusement cadrés et les couleurs superbes. Autres atouts : une bande-son agréable, de l’humour à l’occasion et même quelques moments émouvants. À ce propos, ne pensez pas qu’on a exploité avec opportunisme les thèmes du «politiquement correct» au goût du jour : écologie et environnement, sans parler du refus des différences (etc.). Tout était déjà dans le roman d’Edgar R. Burroughs, qui date de... 1912! Seule réserve, mineure : le père de Jane, qui reste avec le couple dans la jungle, en fin de film. Chez Disney, on est «famille» jusqu’au bout. CONCORDE, FREEWAY, PLANÈTE/ABRAJ/PLAZA/ ZOUK, VENDÔME D’entre les morts... The Sixth Sense, de M. Night Shyamalan Voilà bien un des films les plus originaux, les plus fascinants et les plus inattendus qui nous soient venus d’Hollywood depuis longtemps. Et que The Sixth Sense ait pu se frayer un chemin jusqu’aux écrans du Liban relève quasiment du miracle! Cela dit, le film n’est pas facile, il est même extrêmement complexe, et il est déjà assez curieux qu’on y trouve un Bruce Willis en tête d’affiche (d’autant que sa précédente incursion dans le domaine de la psychiatrie – Color of Night, de Richard Rush, en 94 – avait été pour le moins malheureuse). D’entre les morts est le titre du roman (français) de Pierre Boileau et Thomas Narcejac dont Hitchcock s’était inspiré pour filmer son chef-d’œuvre, Vertigo. Mais, si The Sixth Sense peut relever du genre «fantastique», c’est en toute discrétion : pas d’effets spéciaux, pas d’images dégoulinantes de sang, fort peu de violence, à peine un ou deux visages marqués par une terreur appuyée. Et, pourtant, l’angoisse est là, présente, qui ne nous quitte guère, alors que l’intrigue progresse sans cesser de nous questionner (de nous intriguer, justement). Une remarquable mise en scène, sachant utiliser quand il le faut gros plans (visages et objets), ombres et lumières, silences et rares dialogues, souligne les qualités du travail de M. Night Shyamalan (dont on aimerait connaître les films précédents: Praying With Anger, en 92, et Wide Awake, en 98). Qui sait?! Un gosse a des problèmes. Terribles. Cole Sear, huit ans, renfermé, solitaire, finira par révéler son obsédant secret au Dr Malcolm Crowe, spécialiste de la psychologie des enfants. Cole reçoit de fréquentes visites de gens surgis de la nuit – de la mort – qui viennent lui dire leurs problèmes, sinon lui demander son aide. Non seulement l’enfant, incapable d’interpréter ces apparitions fantômatiques, ne peut rien pour eux, mais il ne peut se confier à personne, même pas à sa mère. Jusqu’à ce que le Dr Crowe prenne les choses en main... Défense d’en dévoiler davantage. Parce que The Sixth Sense est de ces rares films qu’«il faut» absolument revoir, en fonction d’un retournement final stupéfiant (discrétion imposée!). Bruce Willis est très bien, le gosse encore mieux. On en reparlera sans doute. CONCORDE, FREEWAY, PLANÈTE/ABRAJ/ZOUK La fiancée se répète The Runaway Bride, de Garry Marshall Reformer, dix ans après ou presque, le couple Julia Roberts-Richard Gere, pourquoi pas? Le calcul s’imposait de lui-même, mais il a fallu du temps pour conduire l’opération à son terme. Malheureusement, si le box-office sera sans doute satisfaisant, le rendez-vous n’est que relativement réussi. On aurait pu imaginer – et cela aurait peut-être mieux valu – l’homme d’affaires (bien) vieilli sous le harnais de Wall Street, retrouvant (par hasard?) la «pretty woman» toujours en forme(s). Au lieu de quoi, on a filmé une bizarre histoire de fiancée récalcitrante, spécialisée dans les ruptures d’union conjugale au pied même de l’autel. Une fois, deux fois, trois fois, etc. Survient Richard, journaliste en crise, qui vient enquêter sur ce phénomène de l’inconstance féminine. Après quoi, il ne reste plus qu’à attendre une fin programmée... En plus, cela se passe dans une morne cité de la province américaine. Le regret prime sur la nostalgie. Dommage... ÉLITE, EMPIRE/DUNES/ SODECO/SOFIL/GALAXY/ MKALLÈS, ESPACE, ST-ÉLIE, ATLANTIS
Un week-end prolongé aidant (avec la fête nationale du 22), la programmation reprend des couleurs. Et même de belles couleurs : «Tarzan», «The Sixth Sense» et «The Runaway Bride» sortent comme prévu (seul «Return to Paradise» manque à l’appel). Évidemment, la semaine prochaine risque d’être plus calme. On parle cependant de quelques sorties possibles, avec en...