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Actualités - CHRONOLOGIE

Les membres de l'Armée rouge seront interrogés sur la demande d'extradition japonaise

Les cinq membres de l’Armée rouge japonaise qui purgent une peine de prison de trois ans seront interrogés la semaine prochaine par la justice sur «les éléments sur lesquels se base la demande d’extradition japonaise», a indiqué une source judiciaire. La date exacte de l’interrogatoire n’a pas été communiquée par cette source, un magistrat qui a requis l’anonymat. Les membres de ce groupe marxisant, qui soutenait la «lutte du peuple palestinien» dans les années 1970, purgent une peine de prison pour faux et usage de faux et entrée illégale au Liban qui se termine à la mi-mars 2000. Le Liban avait reçu le 6 décembre du Japon une demande officielle d’extradition. Un émissaire japonais, Seiichiro Noboru, avait présenté le 5 décembre une demande en ce sens au Premier ministre Sélim Hoss qui lui avait demandé de transmettre sa requête par le canal diplomatique afin qu’elle soit remise aux autorités compétentes. «La position du Liban sera fixé en fonction de la réponse de la justice», avait pour sa part déclaré M. Hoss. Une source gouvernementale libanaise avait toutefois indiqué que la décision libanaise serait «politique», les accords d’extradition entre le Japon et le Liban n’existant pas. Un collectif de soutien qui comprend plusieurs députés a organisé à plusieurs reprises des sit-in, notamment devant la prison de Roumieh, où sont détenus les membres de l’Armée rouge japonaise, pour s’opposer à l’extradition et demander que le Liban leur accorde l’asile politique. L’Armée rouge japonaise avait mené une série d’attentats contre les «intérêts impérialistes» dans le monde, y compris au Japon dans les années 70 dont le plus meurtrier avait été en 1972 contre l’aéroport de Lod à Tel-Aviv (26 morts). L’unique survivant de cet attentat, Kozo Okamoto, 51 ans, figure parmi les cinq militants emprisonnés au Liban.
Les cinq membres de l’Armée rouge japonaise qui purgent une peine de prison de trois ans seront interrogés la semaine prochaine par la justice sur «les éléments sur lesquels se base la demande d’extradition japonaise», a indiqué une source judiciaire. La date exacte de l’interrogatoire n’a pas été communiquée par cette source, un magistrat qui a requis l’anonymat....