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Actualités - REPORTAGES

La souffrance n'a pas de religion

L’association «Libami» a vu le jour au cours des tragiques événements qui ont meurtri les familles, surtout dans les milieux défavorisés, et entraîné le déplacement de nombreux foyers. En janvier1987, alors que le père Leduc (qui fonda plus tard l’association) est en France pour une année sabbatique, un homme de Jbeil est amputé du pied. Il a six enfants à sa charge et se retrouve sans travail. Une religieuse en parle à Mme Nohad Azzi, qui avertit le père Leduc pour solliciter une aide. Une semaine plus tard, elle reçoit une lettre de sa part. Il y avait glissé deux mille francs français… Entre 1988 et 1991, «Libami» vient en aide à deux cent trente familles réparties dans toutes les régions libanaises. Celles-là étaient composées de Libanais, chrétiens et musulmans, et de réfugiés palestiniens. Selon «Libami», la souffrance n’a pas de religion… Durant les années de guerre, l’association a eu la possibilité de secourir un grand nombre de familles, grâce à une aide de la société des Pères Blancs, sensibilisée au drame. «La “Libami” est une filière permettant aux aides financiaires et humanitaires de parvenir aux familles les plus défavorisées de la région de Nabaa», dit le père Leduc, fondateur et président de l’association. «Les foyers auxquels nous portons assistance sont choisis en raison de l’indigence extrême, abstraction faite de leur appartenance confessionnelle ou politique». La «Libami» est une association privée à but non lucratif, reconnue d’utilité publique par le décret 76/AD du 23/4/1996.
L’association «Libami» a vu le jour au cours des tragiques événements qui ont meurtri les familles, surtout dans les milieux défavorisés, et entraîné le déplacement de nombreux foyers. En janvier1987, alors que le père Leduc (qui fonda plus tard l’association) est en France pour une année sabbatique, un homme de Jbeil est amputé du pied. Il a six enfants à sa charge et...