Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Education - Lutte contre le gaspillage Fusion de 51 écoles publiques

Le ministre de l’Éducation, M. Mohammed Youssef Beydoun, a annoncé samedi, lors d’une conférence de presse au siège du ministère, la fusion de 51 écoles publiques avec d’autres établissements scolaires situés à proximité. M. Beydoun, réuni avec le directeur général de l’Éducation Mtanios Halabi et les directeurs de l’enseignement secondaire et primaire Toufic Homsi et Élie Samaha, a affirmé que cette initiative visait à «améliorer la qualité de l’enseignement, à unifier l’Administration et à limiter des dépenses inutiles». «Il y a des écoles où un seul élève coûte plus de quarante millions de LL par année, ce qui est inacceptable», a affirmé le ministre de l’Éducation. M. Beydoun a indiqué que ce projet s’inscrivait «dans la lignée de la politique étatique menée par le ministère de l’Éducation nationale en vue de mettre fin aux dépenses inutiles et d’élever le niveau de l’enseignement dans les écoles publiques». «Il existe au Liban autour de 1 145 écoles publiques primaires et complémentaires», a t-il souligné. «Une étude minutieuse a montré que dans135 de ces établissements, il y a moins de cinquante élèves par école, ce qui est une infraction au règlement qui en prévoit au moins 75», a poursuivi M. Beydoun. Le ministre de l’Éducation a indiqué que la même étude avait révélé que certaines écoles étaient trop proches les unes des autres, d’où la décision de fusionner ces petits établissements scolaires les uns avec les autres. Dans certains cas, a précisé M. Beydoun, il y avait «un seul élève, une salle de classe et un seul professeur». «Nous avons une école à Jezzine où l’enseignement d’un seul élève a coûté 48 millions de LL par an», a-t-il indiqué. «Si nous l’avions envoyé à Cambridge, cela nous serait revenu moins cher», a-t-il ironisé. Le ministère a par ailleurs pris un arrêté définissant les critères de nomination des directeurs d’écoles. «La raison du nombre élevé d’échec dans le complémentaire pourrait bien résider dans le manque de qualification des directeurs d’écoles ou des enseignants», a estimé M. Beydoun. «Ceux-ci seront donc évalués annuellement», a-t-il ajouté. Interrogé sur les réactions politiques éventuelles que pourrait susciter cette fusion, M. Beydoun a demandé de la compréhension : «Lorsqu’il n’y a qu’un taux de réussite de 47 % sur cinq ans d’études dans les écoles publiques au Liban pour un budget de 480 milliards de LL, l’État subit des pertes d’une valeur de 200 milliards de LL». «Par conséquent, les deux échéances primordiales restent avant tout la réussite des élèves et l’amélioration de l’enseignement», a-t-il enfin ajouté.
Le ministre de l’Éducation, M. Mohammed Youssef Beydoun, a annoncé samedi, lors d’une conférence de presse au siège du ministère, la fusion de 51 écoles publiques avec d’autres établissements scolaires situés à proximité. M. Beydoun, réuni avec le directeur général de l’Éducation Mtanios Halabi et les directeurs de l’enseignement secondaire et primaire Toufic...